Société asiatique Burnouf, Eugène

Burnouf, Eugène

(Paris 1801 – Paris 1852)

Portrait : E. Burnouf, par David d’Angers (médaillon, 1840), d’après La science française, vol. II, Paris, 1915

Éminent sanskritiste, E. Burnouf a, à partir de l’étude de cette langue, irrémédiablement marqué les sciences orientales par ses travaux sur la langue zend ainsi que sur l’histoire du bouddhisme et de ses doctrines. Professeur de langue et littérature sanscrite [sic] au Collège de France (1833-1851), Inspecteur de la typographie orientale à l’Imprimerie royale après Sylvestre de Sacy (1838), il fut élu à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1832 et en devint vingt ans plus tard le Secrétaire perpétuel.

Fils du philologue antiquisant Jean-Louis Burnouf, Eugène Burnouf entra avec lui à la Société Asiatique dès sa fondation et s’y imposa par sa lucidité scientifique. Secrétaire-adjoint dès 1826, puis Secrétaire en 1829, fonction qu’il exerça, aidé de Jules Mohl, jusqu’à sa mort prématurée, son action intelligente et mesurée engagea la Société dans la voie scientifique la plus sûre et rigoureuse. Outre ses nombreux articles parus dans le Journal asiatique, il contribua aux publications de la Société en lui donnant son Essai sur le pali, ou langue sacrée de la presqu’île au-delà du Gange (en collaboration avec Christian Lassen, 1826), qui marque les débuts des recherches menées sur cet idiome, inconnu jusqu’alors.

 

Lalita Vistara : ms. sanskrit envoyé par B. H. Hodgson à la Société circa 1830, qui servit à E. Burnouf pour son édition du Lotus de la bonne loi (1852) - © Société Asiatique

Lalita Vistara : ms. sanskrit envoyé par B. H. Hodgson à la Société circa 1830, qui servit à E. Burnouf pour son édition du Lotus de la bonne loi (1852) – © Société Asiatique

 

Voir :

Hommage de E. Burnouf par J. Mohl, in « Rapport sur les travaux du Conseil pendant l’année 1851-1852 », Journal asiatique XX (4e série), 1852, p. 22-36.

 

Voir aussi la notice de l’Académie des IBL.

 

 

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