Société asiatique Partenaires scientifiques

La Société Asiatique est liée, par son histoire et ses activités scientifiques, à divers organismes et institutions.

 

Académie des Inscriptions et Belles-Lettres

L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, qui veille à soutenir des organismes liés à ses domaines d’activités, est l’institution avec laquelle la Société Asiatique possède les liens les plus étroits : à la fois par le champ d’études, les personnalités scientifiques et les fonctions et travaux.

L’Académie compte en effet parmi ses membres un groupe d’orientalistes, représentant les principaux domaines et englobant toutes les spécialités exercées par les membres de la Société. Tous les savants qui ont illustré la première ont été aussi ceux qui ont dirigé la seconde ou y ont exercé une grande influence, la faisant bénéficier de leur compétence scientifique et administrative : ainsi Silvestre de Sacy, qui dirigea la Société à sa fondation et assuma la fonction de Secrétaire perpétuel de l’Académie de 1833 à 1838 ; Ernest Renan qui l’attacha à l’Académie en lui faisant tenir ses séances et conduire ses travaux « dans les combles du Palais de l’Institut » par un décret du 8 février 1876 ; Jean Leclant (†), Secrétaire perpétuel de l’Académie (1983-2011) et Président d’honneur de la Société Asiatique, grâce à la proposition duquel l’Institut a confirmé la localisation de la Société, en lui attribuant un bureau et aménageant ses séances du vendredi dans l’enceinte de l’Institut.

Les activités de la Société Asiatique, telles qu’elles sont définies dans l’article 2 de ses Statuts, s’inscrivent exactement dans la ligne de celles de l’Académie. La Société Asiatique se conforme au modèle de direction administrative et d’orientations scientifiques fondamentales de l’Académie des Inscriptions et Belles-lettres. Elle aide ainsi cette dernière à étendre son regard vers la totalité de l’Asie. Elle est pour les membres orientalistes de l’Académie un instrument efficace et indispensable de documentation et de diffusion de la connaissance au niveau le plus spécialisé. Ses séances mensuelles du vendredi suivent toujours une séance publique de l’Académie et sont également consacrées à des communications sur des points de l’actualité de la recherche. Chaque année un colloque ou une journée d’étude est organisée en collaboration par les deux institutions sur un thème commun.

 

École française d’Extrême-Orient (EFEO)

L’École française d’Extrême-Orient a depuis sa création entretenu des liens étroits avec la Société Asiatique. Ses membres et chercheurs y œuvrent toujours, à l’instar de plusieurs de ses directeurs ou figures illustres, tels Louis Finot, Alfred Foucher, Paul Pelliot et Georges Coedès (Présidents de la Société de 1935 à 1945 et 1964 à 1969), Jean Filliozat.

Elles partagent sur certains dossiers leur documentation en livres, manuscrits, estampages, cartes, photos : par exemple pour le programme sur les estampages chinois conservés en Europe. L’exploitation de documents de la Société par l’EFEO, en vue de catalogage, numérisation, etc., s’opère alors par accord mutuel.

 

Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO)

La Société asiatique possède des liens historiques étroits avec l’École des Langues’O (aujourd’hui INALCO, dont elle a pu un temps partager le même immeuble du 4 rue de Lille (1924-1971). Nombre d’enseignants et élèves de l’École, créée en 1795, ont été ou sont membres de la Société Asiatique, à commencer par Silvestre de Sacy, deuxième Président des Langues’O et premier Président de la Société.

La collaboration se poursuit aujourd’hui, notamment par l’organisation de colloques en commun.

 

Instituts d’Orient (Collège de France)

Les cinq Instituts d’Extrême-Orient (Hautes études chinoises, créé en 1927 ; Études indiennes, 1927 ; Hautes études japonaises, 1959 ; Études coréennes, 1959 ; Études tibétaines, 1974) sont nés du processus de spécialisation des disciplines orientalistes en marche entre le XIXe et le XXe siècle.

Fondés par des savants tous membres de la Société asiatique (S. Lévi, Senart, Foucher, Pelliot, Granet, Haguenauer, Rolf Stein), ils offrent, par leurs collections, un centre de documentation incontournable pour les chercheurs travaillant sur ces régions. Sur le site du 52 rue du Cardinal Lemoine, les bibliothécaires de ces instituts et de la Société Asiatique travaillent en bonne entente, pour le plus grand profit des lecteurs.

 

Proche Orient, Caucase, Iran : diversités et continuités (CNRS, UMR 7192)

L’Unité Mixte de Recherches 7192, dirigée par M. Jean-Marie Durand, organise régulièrement, en collaboration avec la Société Asiatique, des colloques orientalistes sur des thèmes transversaux.

Voir Colloques de la Société Asiatique.