Collections Mémoires de l'Institut de France, AIBL (ancienne série)
Avis aux auteurs ayant publié dans les Mémoires de l’Institut de France, AIBL (ancienne série) ou à leurs ayants droit.
Fin 2016, les Mémoires de l’Institut de France, AIBL (ancienne série) ont été mis en ligne sur le portail Persée http://www.persee.fr/collection/aibl
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Dans les statuts qui constituèrent le 16 juillet 1701 l’Académie dite alors des Inscriptions et des Médailles, il était demandé aux Académiciens de lire en séance des communications et de les soumettre à la discussion ; ces textes devaient être réunis pour constituer les Mémoires de l’Académie. Cette règle fut reprise dans le règlement de 1716 qui consacrait le titre d’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Tout au long du siècle, entre 1717 et 1793, s’était ainsi amassé le trésor de quarante-six volumes in-4°, y compris quatre volumes de tables précieuses ; s’y trouvent groupés les apports d’une érudition qui n’a cessé d’affiner ses méthodes et d’étendre l’horizon de ses recherches. C’est là que les maîtres des Lumières ont puisé, souvent sans trop le dire, beaucoup de leur science. Le succès de la publication des Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres fut tel que ses premiers volumes durent être réimprimés dès 1736, il parut par la suite chez Panckouke une édition in-12° qui forme plus de cent volumes.
L’institut de France, créé par la Convention la veille du jour où elle devait se séparer (25 octobre 1795), ayant dispersé les érudits de l’Ancienne Académie royale entre sa IIe et sa IIIe classe, on trouve fort peu de leurs travaux insérés dans les cinq volumes des Mémoires de l’Institut National, Littérature et Beaux-Arts, publiés entre 1798 et 1804. Après la réforme salutaire qui fit en quelque sorte renaître, sous le Consulat (1803), la Compagnie dans la IIIe classe dénommée d’histoire et littérature ancienne, celle-ci acheva de publier les Mémoires restés en souffrance, puis elle entreprit une nouvelle série de Mémoires in-4°, dont l’éditeur demeura le Secrétaire perpétuel.
Entre 1803 et 1890, trente-six volumes parurent doubles depuis 1838, date à partir de laquelle le titre de la collection devint Mémoires de l’Institut royal (puis impérial, national), enfin simplement Institut de France, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. En 1890 s’imposa le constat que cette série faisait en partie double emploi avec les Comptes rendus annuels qui, créés en 1857 à l’initiative d’Ernest Desjardins, étaient de publication bien plus rapide ; on supprima alors le fascicule réservé à l’histoire de l’Académie et ne subsista plus désormais que celui rassemblant des travaux dus aux Académiciens. Au fil des ans, l’édition des volumes devint de plus en plus espacée et après la parution d’un volume XLV en 1975, il fut décidé de fondre cette collection avec celle des Mémoires présentés par divers savants étrangers à l’Académie : c’est l’origine des Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, nouvelle série.