Portrait : C. Fauriel, d’après La science française, vol. II, Paris, 1915 – © Société Asiatique
Ce grand littérateur s’intéressait à toutes les cultures de l’Europe (ancienne et moderne, du Nord au Sud), mais également orientales. Si ses travaux les plus connus portent sur la Gaule (Histoire de la Gaule méridionale sous la domination des conquérants germains, 4 vol., 1836), la Grèce contemporaine (Chants populaires de la Grèce moderne, 2 vol., 1824-25) ou les langues romanes, son inlassable et vive curiosité le porta ainsi à étudier le sanscrit et l’arabe.
Premier titulaire de la chaire de littérature étrangère à la Sorbonne, il fut élu à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1836.
Considéré comme l’un des fondateurs de la Société, avec le comte de Lasteyrie et Abel Rémusat, Claude Fauriel fut membre de son Conseil entre 1822 et 1824 puis de 1833 à sa mort. Il l’a dotée en outre d’un premier ensemble constitué d’imprimés : ce legs de 159 titres fut honoré par la réalisation d’un catalogue particulier, réalisé par Kazimirski en 1850.