Collections Notices et Extraits des manuscrits de la Bibliothèque nationale et autres bibliothèques
En 1785, le soin de publier des extraits des manuscrits conservés à la bibliothèque du Roi, munis des commentaires indispensables, échu à l’Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres ; ainsi lança-t-elle dès 1787, la collection dite des Notices et Extraits des manuscrits. Après la Terreur, la tache fut tout naturellement confiée à l’Institut de France qui chargea sa IIIe classe (Histoire et Littérature ancienne) de la poursuite de l’entreprise ; puis, avec la Restauration, l’Académie refondée conserva seule les rênes de l’entreprise.
Dans les premiers volumes se succèdent pêle-mêle des études ressortissant soit à l’Antiquité gréco-romaine, classique et chrétienne, au Moyen Âge français et byzantin, soit encore au domaine foisonnant de l’orientalisme. Dans un souci d’ordre et pour ne pas freiner la publication des Notices et Extraits, chaque volume fut scindé à partir de1843 en deux sections (dont les dates d’éditions sont parfois distantes de plusieurs années) ; la première est consacrée au manuscrits orientaux (on y trouve des documents arabes, persans, syriaques, égyptiens, coptes, arméniens, éthiopiens, malgaches, chinois, cambodgiens), l’autre aux manuscrits grecs, latins et français. Par ailleurs, au fur et à mesure que le XIXe siècle s’écoula, le champ d’investigation retenu par la collection s’élargit progressivement à d’autres bibliothèques, provinciales notamment, voire étrangères, à l’instar de la bibliothèque Vaticane.
Aujourd’hui les Notices et Extraits des manuscrits de la Bibliothèque nationale et autres bibliothèques demeure une source de tout premier plan du fait de la richesse et de la diversité des manuscrits qui y sont analysés et reproduits, parfois même intégralement. Parmi ceux-ci, on relèvera le Chirobaliste d’Hiéron d’Alexandrie, les Prolégomènes d’Ibn Khaldoun, le Commentaire de Maître Pierre de Paris de la Consolatio philosophica de Boèce (ms. lat. 4788 de la bibl. Vat.) ou encore un épais catalogue des inscriptions sanscrites du Cambodge.
Dans les premiers volumes se succèdent pêle-mêle des études ressortissant soit à l’Antiquité gréco-romaine, classique et chrétienne, au Moyen Âge français et byzantin, soit encore au domaine foisonnant de l’orientalisme. Dans un souci d’ordre et pour ne pas freiner la publication des Notices et Extraits, chaque volume fut scindé à partir de1843 en deux sections (dont les dates d’éditions sont parfois distantes de plusieurs années) ; la première est consacrée au manuscrits orientaux (on y trouve des documents arabes, persans, syriaques, égyptiens, coptes, arméniens, éthiopiens, malgaches, chinois, cambodgiens), l’autre aux manuscrits grecs, latins et français. Par ailleurs, au fur et à mesure que le XIXe siècle s’écoula, le champ d’investigation retenu par la collection s’élargit progressivement à d’autres bibliothèques, provinciales notamment, voire étrangères, à l’instar de la bibliothèque Vaticane.
Aujourd’hui les Notices et Extraits des manuscrits de la Bibliothèque nationale et autres bibliothèques demeure une source de tout premier plan du fait de la richesse et de la diversité des manuscrits qui y sont analysés et reproduits, parfois même intégralement. Parmi ceux-ci, on relèvera le Chirobaliste d’Hiéron d’Alexandrie, les Prolégomènes d’Ibn Khaldoun, le Commentaire de Maître Pierre de Paris de la Consolatio philosophica de Boèce (ms. lat. 4788 de la bibl. Vat.) ou encore un épais catalogue des inscriptions sanscrites du Cambodge.
