Fouilles archéologiques Mission archéologique française d’Apollonia du Pont (Bulgarie)

Présentation

Apollonia à travers les siècles

 

Fondée en 610-609 av. J.-C. par des colons venus de Milet, Apollonia du Pont s’impose vite comme une des principales cités grecques de mer Noire (fig. 1). Patrie du philosophe Anaximandre, la ville entoure le sanctuaire d’Apollon Iétros (le Médecin) qui accueille les navigateurs en route vers les établissements grecs de Scythie (fig. 2). La colonie jouit d’un emplacement incontournable sur les voies maritimes, au débouché de la Plaine supérieure de Thrace. Elle doit néanmoins sa prospérité aux riches mines de cuivre qui parsèment la chaîne voisine du Medni Rid. Cette ressource favorise le développement d’une communauté spécialisée dans la métallurgie dont les ateliers marquent de leur empreinte l’espace urbain. Leur dynamisme se traduit par l’érection au siècle suivant de la célèbre statue en bronze d’Apollon, réalisée par le sculpteur athénien Calamis.

La conquête d’un territoire agricole au Ve s. av. J.-C. s’ajoute à la consolidation de l’arrière-pays thrace sous la houlette du royaume odryse. Ce processus engage une diversification des activités économiques qui se traduit par l’apparition d’une agriculture spéculative basée sur de larges exploitations rurales, elles-mêmes encouragées par la demande croissante émanant du monde égéen. Parallèlement, l’essor des ateliers de potiers voit la production locale de céramique fine, commune et culinaire, et celle de pièces architectoniques, structurer les marchés du littoral ouest-pontique.
Cependant, Apollonia doit affronter au début de l’époque hellénistique des temps plus incertains, marqués par la rivalité des successeurs d’Alexandre et la pression toujours plus grande exercée par des pouvoirs locaux désormais fragmentés. Cette période s’achève au terme des guerres mithridatiques par l’intégration violente de la cité dans la sphère romaine. Dotée à un nouveau d’un large territoire, elle recouvre progressivement une certaine prospérité et entre dans le monde médiéval byzantin non sans avoir abandonné son nom par trop païen pour celui de Sozopolis, la ville du Christ sauveur.

 

 

 

 

Historique de la mission

La mission archéologique française à Apollonia du Pont a été fondée en 2002 dans le cadre d’un partenariat établi entre l’Université d’Aix-Marseille (centre Camille Jullian, UMR 7299, dir. A. Hermary, dir. adj. A. Baralis et A. Riapov) et l’Institut national d’Archéologie et Musée de Sofia (Académie bulgare des Sciences, dir. K. Panayotova). Après trois années de recherche sur la nécropole classique et hellénistique de Kalfata, la mission a repris ses travaux en 2008 dans l’espace urbain avant d’entreprendre en 2010 l’étude du territoire rural. Basée à l’Institut français d’Études anatoliennes d’Istanbul (2007-2008, IFEA, USR 3131), puis au centre Camille Jullian dans le cadre du programme de l’Agence nationale de la Recherche « Pont-Euxin » (2010-2014), la mission a intégré en 2014 le musée du Louvre (département des antiquités grecques, étrusques et romaines) où elle constitue, aux côtés de la mission archéologique franco-roumaine à Orgamè (Roumanie), un des piliers du programme de recherche sur la mer Noire. L’équipe de direction (A. Baralis, K. Panayotova, D. Nedev) s’est vue renforcée par la venue de trois jeunes chercheurs français et bulgares (M. Bastide, T. Bogdanova, M. Damyanov).

 

Axes de recherche

1. Les tumuli aristocratiques, marqueurs de la société apolloniate

 

Les tertres funéraires, qui ponctuent le paysage rural d’Apollonia, ont été au cœur des premières fouilles menées en 1904 par le consul A. Degrand sur un financement de la fondation Piot (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres). Le mobilier découvert alors constitue le noyau des collections conservées au musée du Louvre et à l’Institut national d’Archéologie et Musée de Sofia provenant de la cité.

 

Depuis 2017, la mission a repris l’étude de ces contextes archéologiques, marqueurs de l’organisation sociale de la cité, afin de recontextualiser les découvertes anciennes et tenter de cerner les oscillations qui animent la vie politique d’Apollonia durant les Ve et IVe s. av. J.-C. où anciennes familles aristocratiques s’opposent aux partisans d’un régime démocratique. Fort du recensement des tumuli menés de 2010 à 2013, et des prospections géomagnétiques entreprises depuis 2011, la mission a accompli la fouille en 2017 de la nécropole tumulaire de Mapité et en 2018 du tombeau aristocratique de la parcelle UPI-7547 (fig. 3).

2. L’organisation du territoire rural

 

La mission a procédé au renouvellement de la carte archéologique régionale par une couverture Lidar de plusieurs secteurs-clé du territoire, doublée de prospections de terrain. Outre le développement d’un environnement GIS, l’atelier de cartographie de l’IFEA (P. Lebouteiller) a développé un support numérique en trois dimensions intégrant les données DTM. Ces travaux ont permis le recensement de 300 terrasses agricoles, d’une cinquantaine d’édifices ruraux et d’un parcellaire agricole, esquissant la trame du paysage rural autour d’Apollonia. Une équipe mixte du Cerege et du laboratoire Ecolab (dir. Ch. Morhange et D. Kaniewski, Universités d’Aix-Marseille et Toulouse 3) ont réalisé par ailleurs plusieurs carottages qui ont servi de support à une étude géomorphologique et palynologique de la région, affinant notre connaissance de la topographie ancienne de la cité et des zones littorales. Quatre édifices ruraux (Sveta Marina 1, Messarité 2, 6 et 20) ont été fouillés de 2011 à 2014, auquel s’ajoute à Messarité 4 un imposant complexe rural (fig. 4), exploré de 2011 à 2019 sur 3000 m², associant, autour d’un segment de la voie antique, quatre édifices dont le plus ancien bâtiment à tours de mer Noire, auxquels succède à l’époque hellénistique un segment de la nécropole méridionale puis une structure défensive qui matérialise les difficultés nouvelles auxquelles la cité est alors confrontée.

 

 

 

 

 

3. Les zones artisanales

 

La mission est intervenue en 2012 et 2019 sur la zone artisanale qui se développe aux VIe et Ve s. av. J.-C. aux portes de la ville (fig. 5). Ces travaux ont mis au jour un des plus anciens fours métallurgiques connus à Apollonia, apportant un éclairage précieux sur les techniques qui entourent le dernier stade de traitement du minerai. Ils ont permis également de saisir les évolutions qui affectent à l’époque classique cette zone où se développent désormais des ateliers de potiers, tout en dévoilant les structures fragiles, édifiées en terre-crue, qui abritaient les artisans. Au lendemain d’une extension de l’espace urbain et d’une requalification des secteurs portuaires, cette change de nature et accueille autel sacrificiel et édifices publics avant d’être placé de nouveau à l’époque médiévale à l’extérieur des remparts. Se développe alors autour de l’église de Saint-Nicolas une des plus importantes nécropoles médiobyzantines

 

4. Analyses archéométriques

 

En partenariat avec le laboratoire Arar (MOM, Lyon), la mission a engagé un important programme d’analyses archéométriques. 273 échantillons, provenant de la cité et d’autres établissements de mer Noire, ont révélé la diffusion des ateliers dans le monde colonial pontique dès le début du VIe s. av. J.-C., tout comme le rôle particulier joué par Apollonia dans la structuration des marchés régionaux grâce à l’essor à l’époque classique d’une production de céramique fine à vernis noir et à figures rouges qui culmine au IVe s. av. J.-C. Parallèlement, Apollonia semble avoir été dès le VIe s. av. J.-C. un centre actif dans la production de pièces architectoniques en terre-cuite dont on retrouve la présence dans la zone sacrée d’Istros

 

 

 

 

5. Expositions et valorisation des résultats

 

Après avoir participé à plusieurs évènements organisés en 2015 et 2017 en Bulgarie, une double exposition s’est tenue au musée archéologique de Sozopol (28 juin- 20 octobre 2018) et au musée régional d’histoire de Sofia (13 décembre 2018-15 mars 2019) dans le cadre de la saison croisée organisée par le musée du Louvre et le ministère bulgare de la Culture. Elle a réuni 584 œuvres provenant du musée du Louvre, du musée archéologique de Sozopol, du musée national d’Archéologie et du musée national d’Histoire de Sofia. Le catalogue Apollonia du Pont, sur les pas des archéologues, A. Baralis, D. Nedev et K.Panayotova éd., Sofia, 2019, 524 p.) a été édité dans deux éditions, française et bulgare (fig. 6).

 

Programme de recherche 2020-2023

Fouilles 

1. Marges et confins, entre institutions poliades et pouvoirs thraces

La découverte en 2015 de la forteresse grecque de Cherveno Znamé fixe désormais les frontières du territoire d’Apollonia à l’époque classique dans un secteur où se développent les mines archaïques de la cité. Ces dernières sont alors curieusement disposées sous le contrôle d’établissements thraces fortifiés de hauteur. Afin de déterminer la fonction de ces sites, un nouvel axe de recherche, confié à M. Bastide, aura pour point de départ l’établissement de Malkoto Kale, situé à une douzaine de km au sud-ouest d’Apollonia, sur un petit plateau qui occupe l’extrémité méridionale de la chaîne du Medni Rid, à un peu moins de 300 m d’altitude. Une couverture du site par Lidar, suivie d’une prospection, précéderont l’ouverture en 2020 de sondages dans l’établissement et la nécropole tumulaire adjacente. Il s’agira de clarifier le statut et la fonction de ces sites, en cernant leur organisation interne et les activités économiques qu’ils ont abritées, et ce, avant et après leur possible conquête par la cité.

 

 

2. Aux origines de la cité : la métallurgie à Apollonia

 

Un second volet sera consacré à l’activité minière durant l’époque archaïque. L’objectif est double : il s’agit de préciser la chronologie des différents puits de mines cartographiés par E. Chernikh et de cerner les premières étapes du travail du minerai, notamment celles du grillage, qui étaient réalisées au plus près des mines. La question du combustible, tout comme celle des installations secondaires, dont l’existence est induite par la distance de près de 8 km qui sépare la cité de ses mines, seront au cœur de ces travaux, avec comme point de questionnement ultime l’identité sociale des travailleurs (citoyens ? esclaves ?).

 

Dès 2020, la mission entend mettre en place plusieurs sections de fouilles sur deux zones d’ateliers et envisage la possibilité d’explorer les entrées des anciens puits de mine (fig. 7).

3. Gabéra : un établissement secondaire sur le territoire de la cité.

Les prospections réalisées avec le musée archéologique de Sozopol ont permis d’identifier un site prometteur au lieu-dit Gabéra. Si nous avons enregistré jusqu’à présent de nombreux édifices ruraux isolés, nous n’avons pas pour autant identifié d’établissements secondaires en dehors de la zone littorale. Gabéra serait donc une nouveauté. La datation plus tardive serait un autre élément déterminant, car nous ne connaissons pas de structure sur le territoire postérieure à la fin du IVe s. av. J.-C. Se pourrait-il dès lors que Gabéra soit le chainon manquant éclairant une nouvelle forme d’organisation, groupée et fortifiée, durant la période incertaine qui succède à l’époque classique ? Afin d’éclaircir ce point, la mission ouvrira en 2021 un nouveau chantier sur ce site.

 

4. Les tumuli, marqueurs de l’aristocratie.

Dans la continuité des actions engagées depuis 2017, la mission poursuivra son exploration des tumuli aristocratiques qui entourent la cité. Ces travaux tenteront de définir si ces derniers appartiennent à des familles de colons qui, à la faveur d’un retour en grâce, auraient récupéré leur position sociale après l’avènement de la démocratie, ou plutôt à de riches familles thraces installées à proximité de la cité, suivant l’exemple offert par Nymphaion et Panticapée où se font inhumer sur le territoire de la cité de riches familles, membres de l’aristocratie scythe. Le tumulus de Garmitsa, déjà couvert par prospections géomagnétiques, et ceux proches de la péninsule de Chernomorets où se développe un établissement secondaire littoral, disposé face à la cité, seront étudiés à partir de 2022 (fig. 8).

 

 

6. La conservation des vestiges.

 

Le classement en 2019 des sites de Messarité et Sveta Marina ouvre désormais une nouvelle étape dans la conservation et la valorisation des vestiges fouillés par la mission. Nos efforts se concentreront sur le site de Messarité 4 dont il s’agira de sécuriser le périmètre, tout en protégeant en urgence les structures les plus fragiles. Alors que les premiers travaux expérimentaux ont débuté en septembre 2019, il s’agira de déployer les méthodes retenues à l’ensemble des édifices, tout en remplaçant par des copies les pièces déposées au musée archéologique de Sozopol (pithoi, sarcophages en terre-cuite). Ces opérations nous permettront d’aménager un parcours équipé d’un dispositif de médiation avant l’ouverture du site au public (fig. 9). Elles matérialiseront ainsi la contribution de la mission à la préservation du patrimoine antique d’Apollonia et contribueront dans le développement, en partenariat avec le musée de Sozopol, d’un circuit archéologique qui inclura les sites les plus remarquables conservés à Sozopol, à commencer par ceux fouillés par la Mission (tombeau aristocratique UPI 7547, édifice rural de Messarité 6 et Sveta Marina 1) et par nos partenaires (tombeau aristocratique d’Hégous et Parmis, périboles funéraires de Kalfata…).

 

 

7. Publications.

 

Le musée du Louvre finalise actuellement avec l’École française d’Athènes, le centre Camille Jullian et l’IFEA-Istanbul, le lancement d’une nouvelle collection monographique sur la mer Noire qui offrira le support adéquat pour la publication des travaux restés inédits. Deux volumes sont programmés d’ici 2022, l’un sur les sites explorés sur le territoire de la cité, le second sur un nouveau secteur de la nécropole d’Apollonia.

Partenariats institutionnels et scientifiques.

La Mission bénéficie de la double tutelle du musée du Louvre et du ministère des Affaires étrangères. Elle œuvre depuis 2010 avec le soutien du ministère bulgare de la Culture, de l’ambassade et l’Institut français de Sofia. Elle déploie sur le terrain ses travaux dans le cadre d’une double coopération établie avec l’Institut national d’Archéologie et Musée de Sofia (Académie bulgare des Sciences) et le musée archéologique de Sozopol. Ces derniers sont menés du côté français en partenariat étroit avec le centre Camille Jullian (UMR 7299, CNRS-Université d’Aix-Marseille) et l’Institut français d’Études anatoliennes. Une collaboration est prévue avec l’École française d’Athènes avec laquelle est envisagée de futures thématiques communes. La mission associe par ailleurs dans ses équipes de nombreux chercheurs, doctorants et post-doctorants, issus de 20 centres de recherche et universités, parmi lesquels l’Institut d’Études sud-est européennes (Académie roumaine), l’Université Saint-Clément d’Ochrid, le laboratoire ArAr (MOM), l’Université Paris X, le Muséum d’Histoire naturelle ou l’Université Trent (Ontario).

 

Distinctions.

La mission a reçu en 2004 le prix Clio, puis en 2015-2016 et en 2020-2021 le label Archéologie de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Elle a également été distinguée en 2015 par le ministère bulgare de la Culture, en 2017 par le Président de la République de Bulgarie, et en 2019 par la commission des Affaires culturelles du Parlement bulgare.

 

Alexandre Baralis, archéologue, responsable du programme de recherche sur la mer Noire, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, musée du Louvre. Alexandre.Baralis@louvre.fr
Krastina Panayotova, chercheur-docend, Institut national d’Archéologie et Musée, Académie bulgare des Sciences.
kpanayotova@abv.bg
Dimitar Nedev, directeur, Institut muséal municipal de Sozopol.
am_sozopol@abv.bg

 


 

Pour en savoir plus :

Monographie et catalogue d’exposition

  • A. Hermary, K. Panayotova, A. Baralis, A.Riapov, M. Damyanov, Apollonia du Pont (Sozopol), La nécropole de Kalfata (Ve-IIIe s. av. J.-C.). Fouilles franco-bulgares (2002-2004) (Bibliothèque d’Archéologie méditerranéenne et africaine n°5), Paris- Aix-en-Provence, 2010, 300 p. et 129 pl.
  • A. Baralis, D. Nedev, K. Panayotova éd., Apollonia du Pont, sur les pas des archéologues, Sofia, 2019, 524 p.

 

Choix d’articles

  • A. Hermary, « Céramiques à figures rouges d’Apollonia du Pont, découvertes anciennes et récentes », in From the Pillars of Hercules to the Footsteps of the Argonauts, A. Hermary et A. Tsetskhladze éd., Amsterdam, 2012, p. 239-255.
  • A. Baralis, Ch Morhange., A. Riapov, B. Devillers, N. Marriner, A. Hermary, K. Panayotova, M. Nedev, « Geoarchaeology of the necropolis and the Greek city of Apollonia pontica (Sozopol, Bulgaria) », Méditerranée 117, 2012, p. 103-110.
  • A. Baralis ; K. Panayotova, « Burial enclosures and spatial organization of the Classical and Early Hellenistic Necropoleis of Apollonia Pontica, Kalfata/Budjaka area », in Griechische Grabbezirke klassischer Zeit, Normen und Regionalismen, K. Sporn éd., Mitteilungen des Deutschen Archäologischen Instituts (Athenische Abteilung, Athenaia Band 6), 2013, p. 241-260 .
  • A. Baralis, M. Gyuzelev, D. Nedev, K. Gospodinov, T. Lorain, « Aperçu sur l’organisation urbaine d’Apollonia du Pont : la parcelle UPI XI-XII-515 », in The Bosporus : Gateway between the Ancient West and East (1st Millennium BC-5th Century AD), G. Tsetskhladze, S. Atasoy, A. Avram, Ş. Dönmez et J. Hargrave éd., Proceedings of the Fourth International Congress on Black Sea Antiquities, Istanbul, 14th-18th September 2009 (BAR International Series 2517), Oxford, 2013, p. 315-324 .
  • P. Dupont, A. Baralis, « Ateliers céramique et réseaux d’échanges dans le Sud-Ouest de la Mer noire à l’époque classique et au début de l’époque hellénistique », Bulletin de Correspondance Hellénique 138/1 (2014), p. 387-428.
  • K. Panayotova, A. Baralis, M. Damyanov, « La nécropole d’Apollonia du Pont », in L’épopée des rois thraces, des guerres médiques aux invasions celtes (479-278 av. J.-C.), J.-L. Martinez, A. Baralis, N., Mathieux, T. Stoyanov et M. Tonkova éd.,Paris, 2015, p. 306-308.
  • A. Baralis ; K. Panayotova, « Apollonia du Pont, les travaux de la mission archéologique franco-bulgare », in Comptes rendus des Séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2015, p. 945-999.
  • L. Claquin, « The cooking devices of Apollonia Pontica (Bulgaria) : preliminary study of the specificities of the ceramic assemblage of this Greek colony », in The Danubian Lands between the Black, Aegean and Adriatic Seas (7th Century BC – 10th Century AD), G. Tsetskhladze, A. Avram et J. Hargrave dir., Proceedings of the Fifth International Congress on Black Sea Antiquities (Belgrade-17-21 September 2013), Oxford, 2015, p. 481-489.
  • A. Baralis, K. Panayotova, T. Bogdanova, M. Gyuzelev, D. Nedev, K. Gospodinov, « Apollonia Pontica (Sozopol, Bulgaria), the results of the French-Bulgarian archaeological mission », in The Black Sea in the light of new archaeological data and theoretical approaches, M. Manoledakis éd., Proceedings of the 2nd International Workshop on the Black Sea in Antiquity held in Thessaloniki, 18-20 September 2015, Oxford, 2016, p. 153-179.
  • C. Flaux, P. Rouchet, T. Popova, M. Sternberg, F. Guibal, B. Talon, A. Baralis, C. Morhange, A. Riapov, « A pile-dwelling settlement of the Early Bronze Age discovered in Alepu lagoon (municipality of Sozopol, department of Burgas), Bulgaria », Méditerranée 126, 2016, p. 57-70.
  • L. Claquin, « Marseille, Mégara Hyblaea et Apollonia du Pont : pratiques culinaires et phénomènes de transculturalité et d’interculturalité aux VIe et Ve s. av. J.-C. », in La céramique dans les contextes archéologiques « mixtes » autour de la Méditerranée antique, M. Denti et Cl., Bellamy dir.. Rennes, 2016, p. 111-133.
  • A. Baralis, « Une koinè ionienne ? Foyers et dépositions rituelles à Apollonia du Pont et dans les nécropoles des cités ioniennes », in Proceedings of the international conference « Ancient Greek necropoleis along the Black Sea coast », Nessebar, 4-7 October 2012, A. Bozkova et P. Kiyashkina éd., Veliko Tarnovo, 2017, p. 40-60 (Nessebar IV).
  • K. Panayotova, A. Baralis, « La nécropole d’Apollonia dans la localité de Messarité, Sozopol » (en Bulgare), in Stephanos archaeologicos ad 80 annum professoris Ludmili Getov (Studia archaeologica Universitatis Serdicensis, Supplementum VI), Sofia, 2018, p. 77-92.
  • A. Baralis, « Les femmes thraces et le monde grec. Circulation des modes et processus d’assimilation », in Encuentros con las imágenes femininas en Iberia (Mytra 3), T. Tortosa Rocamora et P. Cabrera Bonet éd., Merida, 2019, p. 141-172.
  • A. Baralis, K. Panayotova, « The territory of Apollonia pontica », in Ionians in the East and West, G. Tsetskhladze éd.,Proceedings of the International congress Ionians in the East and West, Museu d’Arqueologia de Catalunya-Empúries, éditions Peteers, sous presse.
  • A. Baralis, Gyuzelev M., K. Panayotova, « Between crisis and conflicts : the territory of Apollonia Pontica in the early Hellenistic period », in The Greeks and Romans in the Black Sea and the Importance of the Pontic Region for the Graeco-Roman World (7th c BC-5th c AD) : 20 Years On (1997-2017), Proceedings of the Sixth international congress on black sea antiquities ”, sous presse.
  • P. Dupont, « Apollonia pontica : Recent lab advances and prospects », in Mélanges en l’honneur de V.P. Kopylov, The Black Sea Region During Antiquity And The Early Middle Ages, Rostov-sur-le-Don, sous presse.
  • A. Baralis, D. Nedev, T. Bogdanova, « Ateliers et zones artisanales à Apollonia du Pont et dans les établissements de l’Ouest de la mer Noire », in A. Esposito, Pollini, Espaces de production : quelles interactions dans les nouvelles fondations ?, Naples, Centre Jean-Bérard, sous presse.
  • A. Baralis, D. Nedev, K. Panayotova, « Apollonia du Pont aux Ier s. a.C.et p.C. », in T. Castelli, C. Müller, O. Romanenko, De Mithridate VI à Arrien de Nicomédie : changements et continuités dans le bassin de la mer Noire (Ier siècle av. J.-C.- Ier siècle ap. J.-C.), Paris, sous presse.

 

Diffusion grand public

  • A. Baralis, K. Panayotova,« Les colonies grecques aux marges de la thrace. Le territoire d’Apollonia », Dossiers d’archéologie 368 (mars-avril 2015), p. 78-83.
  • A. Baralis, « Les découvertes de la mission archéologique Franco-bulgare à Apollonia du pont », Grande Galerie 31 (mars-avril-mai 2015), p. 78.
  • A. Baralis, « Les colonies grecques de mer noire. Missions archéologiques en Bulgarie et en Roumanie », Grande Galerie (hors-série) mai 2017, p. 80-89.
  • A. Baralis, « La destinée de Sozopol », Grande Galerie 44 (2018), p. 92-95.
  • La mission a fait par ailleurs l’objet en 2019 d’un reportage diffusé sur Arte dans la série Invitation au voyage.

 

Légendes des illustrations :

  • Fig. 1. Localisation de la cité d’Apollonia du Pont (DAO P. Pentsch).
  • Fig. 2. Plaque architecturale à décor en relief (fin du VIe s. av. J.-C), Ile Saint-Cyriaque. Fouilles A. Degrand, 1904. Paris, musée du Louvre, inv. № CA 1748 (RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / H. Lewandowski).
  • Fig. 3. Vue de la façade méridionale du tombeau aristocratique de la parcelle UPI 7547 et de la tombe à ciste SP 1 qui la borde (cl. A. Baralis).
  • Fig. 4. Vue aérienne des sites de Messarité 2 et 4 (L. Damelet, CCJ, CNRS-Université d’Aix-Marseille).
  • Fig. 5 Vue aérienne de la zone artisanale archaïque et classique disposée au sud de la ville, sous les thermes protobyzantins et l’église médiobyzantine de Saint-Nicolas, face au rempart médiéval de la cité (cl. musée archéologique de Sozopol).
  • Fig. 6 Couverture du catalogue d’exposition Apollonia du Pont, sur les pas des archéologues, Sofia, 2019, 524 p. (éditions Faber).
  • Fig. 7. Vue aérienne des mines archaïques de Cherveno Znamé (Cl. F. Hayet)
  • Fig. 8 Prospections géomagnétiques du tumulus de Garmitsa (N. Tonkov).
  • Fig. 9 Reconstitution des édifices de Messarité 4 (G. Pirovska, société Aksa).