Manifestations « Heinrich Denifle (1844-1905) : savant dominicain entre Graz, Rome et Paris »

« Heinrich Denifle (1844-1905) : savant dominicain entre Graz, Rome et Paris »

Colloque international AIBL

– Fritz Thyssen Stiftung für Wissenschaftsförderung

– Université de Paris XIII. Avec le concours des archevêchés de Munich et Freising et de Vienne et l’évêché de Graz-Seckau.

Les jeudi 6 décembre (Fondation Simone et Cino Del Duca) et vendredi 7 décembre (grande salle des séances de l’Institut de France)

Les actes du colloque, publiés en décembre 2015, sont disponibles. Pour en savoir plus.

Présentation

Le Père Heinrich Denifle a été l’un des grands historiens de la fin du XIXe siècle. Né à Imst (Tyrol) en 1844, entré dans l’ordre dominicain en 1861, il devint lecteur au couvent de Graz et prédicateur réputé. Nommé en 1883 sous-archiviste du Vatican par le pape Léon XIII, il présida à ce titre à l’ouverture de l’Archivio segreto Vaticano au public, fut un des premiers à saisir l’intérêt historique des registres de la chancellerie pontificale et participa aussi aux débuts de la Commission léonine.

Sa production savante fut considérable et très novatrice en son temps, portant aussi bien sur l’histoire des universités médiévales que sur la mystique rhénane, sur la crise de la fin du Moyen Âge que sur Luther à qui il fut le premier historien catholique à consacrer un travail scientifique, certes polémique. Grand voyageur, il parcourut l’Europe en quête de manuscrits inédits. Savant internationalement reconnu, il fut reçu docteur honoris causa de plusieurs universités et membre ou correspondant de diverses Académies. Francophone et francophile, nommé correspondant étranger de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1897, il a attaché son nom à plusieurs publications monumentales, toujours utilisées par les historiens de la France médiévale, en particulier le Chartularium Universitatis Parisiensis (1889-1897) et La désolation des églises, monastères et hôpitaux en France pendant la guerre de Cent Ans (1897-1899). Il mourut en 1905 à Munich où il fut enterré. Pour la première fois, un colloque international se propose de mettre en valeur à la fois les diverses facettes de sa personnalité, la richesse de son œuvre historique, son insertion dans les réseaux savants de son temps et l’importance de son héritage dans l’historiographie médiévale européenne.

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Programme et bulletin d’inscription