Société asiatique Caillat, Colette

Portrait : Colette Caillat, d’après Journal Asiatique CCXCV, 2007 – © Société Asiatique

(Saint-Leu-la-Forêt 1921 – Sèvres 2007)

Portrait : Colette Caillat, d’après Journal Asiatique CCXCV, 2007 – © Société Asiatique

Après une agrégation de grammaire, Colette Caillat se forme au sanskrit et aux religions de l’Inde sous la férule de Louis Renou et Jules Bloch. C’est vers l’étude bouddhisme et du jaïnisme – ce dernier domaine étant alors peu étudié en France – qu’elle choisit d’orienter ses recherches. Ses travaux s’enrichissent de l’expérience de ses séjours dans le sous-continent. Outre ses thèses de doctorat (1965), portant sur le Vyavahāra et sur Les expiations dans le rituel ancien des religieux jaina, elle apporte ainsi de riches contributions à l’indianisme par sa Cosmologie jaïna (1981 ; éd. en anglais parue à New Delhi en 2004) ou encore sa collaboration au Critical pāli dictionary.

À partir de 1960, et ce durant 29 ans, elle enseigne le sanskrit et la grammaire comparée : à l’Université de Lyon, puis comme professeur à la Sorbonne (1967). Elle est élue membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1987.

C. Caillat intègre la Société Asiatique en 1952, puis son Conseil de 1984 à 1997 : durant cette période, elle y occupe successivement les postes de secrétaire (1987-1988) puis de vice-présidente (1989-1996). Elle a volontiers donné au Journal asiatique plusieurs articles importants, ainsi que des comptes rendus et des notices nécrologiques, et a publié dans les Cahiers de la Société Asiatique, de façon posthume, le manuscrit de son maître J. Bloch, Application de la cartographie à l’histoire de l’indo-aryen (Cahier XIII, 1963).

 

Voir :

N. Balbir, « In memoriam. Colette Caillat (1921-2007) », Journal asiatique CCXCV, 2007, p. 1-7.

Voir aussi la notice de l’Académie des IBL.

 

 

 

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