Société asiatique Julien, Stanislas

(1799 ? – 1873)

 

Portrait : Stanislas Julien en 1862 – © Société Asiatique

 

Considéré comme le plus grand sinologue de son temps, Stanislas Julien est connu pour ses nombreuses traductions de textes très divers (poésie, histoire naturelle, philosophie…).

 

Il a également contribué aux études indiennes en exposant une Méthode de translation des mots sanscrits en chinois (1861), ou en publiant en français les Mémoires sur les contrées occidentales, traduites du sanscrit en chinois, en l’an 648, par Hiouen-Thsang (Paris, 1857-1858, 2 vol.).

 

Sous-bibliothécaire à l’Institut puis conservateur-adjoint à la Bibliothèque royale, professeur au Collège de France (1832-1869), membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1833), il était entré à la Société Asiatique dès 1829 et fut membre de son Conseil de 1833 à sa mort.

 

Il contribua activement à la vie scientifique de la compagnie : par de nombreuses communications ou articles – parfois très critiques – lors des séances et dans le Journal asiatique, et par la publication de Meng Tseu, vel Mencium, inter Sinenses philosophos, ingenio, doctrina, nominisque claritate Confucio proximum, edidit, latina interpretatione, ad interpretationem tartaricam utramque recensita, instruxit, et perpetuo commentario, e Sinicis deprompto (Paris, 1824-1826, 2 vol.).

 

Voir :

Hommage de S. Julien par E. Renan, in Journal asiatique II (7e série), 1873, p. 11 et 14-17.

Voir aussi la Notice de l’Académie des IBL.