Manifestations Imitations, copies et faux. Des rives du Nil à Rome.
Le vendredi 15 janvier 2016
S’est déroulée la seconde journée du colloque « Imitations, copies et faux. Des rives du Nil à Rome », organisé par la chaire de civilisation pharaonique du Collège de France et l’AIBL. M. Nicolas GRIMAL en a présidé la session de la matinée ; après un mot de bienvenue du Secrétaire perpétuel Michel ZINK, M. Michel BUR, Président de l’AIBL, a dirigé les travaux de la session de l’après-midi qui s’est déroulée dans le cadre de la séance hebdomadaire de l’Académie.
Durant cette journée, plusieurs communications, dont deux présentées par des correspondants de l’Académie (MM. Dominique Charpin : « Les « rois archéologues » en Mésopotamie : entre l’authentique et le faux » ; et John Scheid : « Réflexions sur la falsification et le faux dans la Rome antique »), ont permis non seulement d’éclairer d’une lumière neuve le contexte dans lequel imitation, copies et faux ont été élaborés durant l’Antiquité méditerranéenne et du Moyen-Orient, mais aussi d’en déterminer la portée.
PREMIER AXE D’ÉTUDE
Les faux récents dans le domaine des « antiques ».Depuis un peu plus de deux siècles, la découverte de l’antiquité pharaonique et, plus généralement, des autres civilisations du bassin méditerranéen et du Moyen Orient a suscité un immense intérêt. Néanmoins, cet engouement n’a pas eu que des effets positifs, encourageant notamment la production de faux « antiques », qui ont trouvé place aussi bien dans les collections publiques que privées.
Les débusquer est devenu une tâche d’autant plus nécessaire qu’ils ont pu servir de preuves dans nos recherches. C’est à cette tâche que sera consacré le premier axe d’étude qui s’efforcera de faire le point sur les critères permettant de les repérer, le but étant de mieux évaluer ce que peuvent apporter dans ce domaine notre meilleure connaissance du passé et les progrès accomplis dans les techniques d’analyse. Une table ronde prévue au milieu de cette session offrira l’occasion d’aborder le problème des « faux » dans toute sa diversité en faisant intervenir un large éventail de personnes concernées par le sujet.
DEUXIÈME AXE D’ÉTUDE :
Imitations copies et faux dans l’antiquité méditerranéenne et du Moyen Orient. Dès l’antiquité, monuments et documents ont donné lieu à des copies ou des imitations, quand il ne s’agit pas tout simplement d’authentiques faux destinés à abuser. Ces divers témoignages seront au centre des interventions de cette deuxième session, qui tenteront de les replacer dans leur contexte et, surtout, d’en déterminer la portée.