Société asiatique Les frères Champollion

Portrait : Jean-François Champollion, dit Champollion le Jeune – © Société Asiatique

Champollion, Jean-François (Figeac 1791 – Paris 1833) et Jacques-Joseph Champollion-Figeac (Figeac 1778 – Fontainebleau 1867)

Portrait : Jean-François Champollion, dit Champollion le Jeune – © Société Asiatique

Le célèbre égyptologue figure parmi les premiers souscripteurs de la société savante, avec son frère aîné Jacques-Joseph, Conservateur à la Bibliothèque royale. Élève de Silvestre de Sacy, à qui il dédia sa Grammaire égyptienne (parue de façon posthume en 1836), et ami de Saint-Martin, Jean-François fut membre du Conseil dès 1822, mais démissionna le 7 mai 1827, à la veille de son départ pour l’Égypte. Les premiers volumes du Journal asiatique témoignent des communications que les deux Figeacois firent de leurs travaux aux autres sociétaires.

La célèbre Lettre à M. Dacier sur l’« alphabet » égyptien, lue à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres le 27 septembre 1822, suit de quelques mois la création de la Société, constituant, pour reprendre les termes du duc d’Orléans (futur roi Louis-Philippe), un « heureux présage » des travaux de celle-ci. Les deux événements marquent pour ainsi dire la naissance de l’orientalisme français et c’est pourquoi, en 1922, le double centenaire de la Société et du déchiffrement des hiéroglyphes fut célébré avec faste entre les 10 et 13 juillet.

 

Page aquarellée de la Grammaire égyptienne de Jean-François Champollion, éditée par son frère en 1836 - © Société Asiatique

Page aquarellée de la Grammaire égyptienne de Jean-François Champollion, éditée par son frère en 1836 – © Société Asiatique

 

Voir :

  • Société Asiatique, Les fêtes du Centenaire (1922), Paris, 1923.
    A. Moret, « L’égyptologie », in Société Asiatique, Le livre du centenaire (1822-1922), Paris, 1922, spéc. p. 69-78.

 

Voir aussi :

 

 

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