Collections Carte archéologique de la Gaule 41 : Le Loir-et-cher

Carte archéologique de la Gaule 41 : Le Loir-et-cher
18,29 €

M. Provost.

159 pages, 33 figures.

Date de parution : 1988.

Commander

Présentation

Historique de la recherche

La première relation d’un fait archéologique en Loir-et-Cher a été faite sur le registre paroissial de Naveil par le curé Régnard, le 10 juillet 1742. Les premières fouilles locales sont réalisées à la nécropole de Gièvres (Rép. 41.22), en 1824 par J.-B. Jollois, et en 1826 par L. de La Saussaye. Dès 1832, Naudin crée la Société des Sciences et Lettres de Loir-et-Cher. C’est surtout le numismate L. de La Saussaye, co-fondateur de la Revue Numismatique en 1836, qui a joué le rôle de pionnier de l’archéologie blésoise : il parcourt en effet la Sologne de 1827 à 1834 en notant sur son journal les premières observations archéologiques. Il fait ainsi la carte des voies romaines, puis donne le résultat de ses recherches selon une méthode préconisée en 1821 par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Lorsqu’il rencontre des débris de murailles antiques encore debout, il remue le sol… pour y chercher les détails d’architecture… ou des médailles-témoins de la construction de l’édifice ; il fait les empreintes des monnaies (L. de La Saussaye, 1844, p.4). Le développement de la recherche locale dans la deuxième moitié du XIXe siècle s’effectue en deux phases séparées par la guerre de 1870. Ce mouvement se traduit ainsi d’une part, par la création de la Société Archéologique, Scientifique et littéraire du Vendômois en 1862, d’autre part par la Société d’Histoire Naturelle de Loir-et-Cher née en 1881-1883.

 

L’état des études est fait par les Congrès Archéologiques de France, notamment celui de 1872 réuni à Vendôme. Du Répertoire archéologique effectué par l’instituteur G. Launay au début de la IIIe République, seul l’arrondissement de Vendôme a été publié en 1889 ; ceux de Blois et de Romorantin sont restés à l’état de manuscrits à la Bibliothèque Municipale de Vendôme. On peut d’ailleurs se poser la question de l’utilité de ce travail qui est une copie mot à mot des travaux des prédécesseurs. Certes, des questions nouvelles sont quand même posées à cette époque, notamment celle des « puits funéraires » qui a êté, pour la première fois en France, soulevée par le chartiste G.-A. du Four de Pibrac. L’oeuvre d’E.-C. Florance est dans la lignée de ces « antiquaires » du XIXe siècle. Celui-ci, de 1905 à 1928, s’intéresse de préférence aux structures en terre dont il reporte systématiquement l’édification à l’époque gauloise. Ensuite, l’archéologie locale connaît la même période de léthargie que dans le reste de la France. Le renouveau vient à la fois d’initiatives locales (fouilles de G. Gaume) et du Comité archéologique de Loir-et-Cher, créé en 1968, avec J. Despriée pour la recherche préhistorique, D. Jalmain et H. Delétang pour la photographie aérienne, J. Viet et D. Pussot pour la période romaine. Les dépouillements bibliographiques de Cl. Leymarios, bien qu’antérieurs à 1978, forment la base de tout travail archéologique sur ce département.

Tables des matières

Avant-propos
Bibliographie
Introduction
Répertoire
Appendices

  • Appendice toponymique
  • Appendice épigraphique
  • Appendice iconographique Indices
  • Index des lieux-dits et hameaux
  • Index des cantons
  • Index des communes
  • Index des figures

 

Carte des communes

LCDPU – 18 rue Robert-Schuman – CS 90003 – 94227 Charenton-le-Pont Cedex Tél :(0033-1) 53 48 56 30 / Fax :(0033-1) 53 48 20 95 Site : http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=270…www.lcdpu.fr

Publications de la même rubrique