Collections Carte archéologique de la Gaule 49 : Le Maine-et-Loire

Carte archéologique de la Gaule 49 : Le Maine-et-Loire
Prix : 18,29 €

M. Provost.

174 pages, 26 figures.
Date de parution : 1988.

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Présentation

Historique de la recherche

 

Dès 1529, Jean de Bourdigné recherchait les origines légendaires de l’Anjou. A la fin du XVIe s., Louvet a pris la peine de noter dans son journal les événements quotidiens, y compris les trésors antiques découverts. Jean Hiret, en 1618, et Barthélémy Roger, un peu plus tard, continuent à développer cette recherche des légendes, tout en l’enrichissant d’intéressantes observations topographiques. C’est ainsi que Claude Ménard, lieutenant de la prévôté d’Angers, nous a laissé, datée de 1637, la meilleure description connue de « l’amphithéàtre » d’Angers. Sans pouvoir citer tous les auteurs du XVIIIe s, Thorode et Péan de la Tuillerie se sont attachés à la description de la ville d’Angers, et ce dernier, notamment aux appellations anciennes des rues. La première moitié du XIXe s. marque un véritable tournant pour la recherche archéologique angevine. Les chercheurs locaux s’efforcent, en effet. de noter, le plus exactement possible, les emplacements des découvertes et de décrire avec soin les objets trouvés. Bodin, dès 1821, publie ses Recherches sur l’Anjou. Le relieur Berthe copie minutieusement des inscriptions romaines aujourd’hui disparues et note sur un plan toutes les traces de voies romaines, de murs et d’objets découverts. Le bibliothécaire, correspondant du Ministère de l’Instruction Publique, Toussaint Grille, note au jour le jour, sur de petits papiers, les descriptions des monnaies ou des objets qu’il a vus, ceux qu’il possède dans son cabinet. ceux qui sont trouvés ou achetés dans tout l’Anjoujusqu’en 1850. C’est alors que l’archéologie angevine connaît sa grande époque. En 1841. V. Godard-Faultrier fonde le Musée archéologique d’Angers et abandonne sa charge de notaire pour s’y consacrer totalement. Les grands travaux d’urbanisme de la seconde moitié du XIXe s. vont favoriser l’entreprise de ce grand précurseur de l’archéologie angevine actuelle.

 

Les Nouvelles archéologiques, puis le Répertoire Archéologique de l’Anjou qu’il anime, avec une équipe composée essentiellement de A Parot, C. Port. A Michel et G. d’Espinay, feront la synthèse, entre 1858 et 1884, des connaissances gallo-romaines du département et décriront les plus grandes découvertes d’Angers : le cimetière situé à l’emplacement de la gare Saint-Laud, celui du Ralliement ainsi que les thermes et la mosaïque voisine, les thermes des Belles Poitrines, le prétendu cirque de la Basse-Chaîne et le sanctuaire rural de Frémur. Les mêmes recherches sont entreprises dans les Mauges par Tristan Martin, dans la région saumuroise par L. Courtillier et plus tard par Baillou de la Brosse, dans le Choletais par L. Pissot. J. Spal sert d’informateur à l’archiviste C. Port. Malgré leur dynamisme, ou peut-être à cause de lui, il peut sembler que tout soit dit ; les fouilles et les publications s’arrêtent après cette première génération d’archéologues qui n’a su ou pu susciter de plus jeunes enthousiasmes. Même leurs archives disparaissent avec eux. L’archéologie locale connaît alors une longue période d’assoupissement. Les fouilles les plus notables sont celles du chanoine Pinier, place Kennedy, et surtout à Saint-Martin, avant et après la première guerre mondiale. Durant l’entre deux guerres, l’américain Forsyth reprend toutefois celles de Saint-Martin. A Poilane publie les archives de T. Martin et s’efforce de prouver que Segora se situe au Fief-Sauvin. La reconstruction d’après 1945 permet à H. Enguehard le lever d’un plan d’une partie des thermes du clos des Belles Poitrines. Mais il ne s’agit pas véritablement de fouilles. Il faut attendre le sondage de M. Cardot à Toussaint en 1966-1967 et plus encore l’occasion de sauvetage donné par le creusement du parking du Ralliement en 1971. pour que l’archéologie renaisse dans cette ville. Depuis cette date, des chantiers importants se sont succédé rue Delaâge, rue Tousaint, place Kennedy, place de la République, place Leclerc.

Tables des matières

Avant-propos
Bibliographie
Introduction
Répertoire

 

Angers :

  • I – Histoire
  • II – Urbanisme
  • III – Monuments urbains
  • IV – Vie économique et habitats
  • V – Nécropoles, sépultures
  • VI – Inscriptions lapidaires
  • VII – Sculptures, statues et fragments d’architecture
  • VIII – Mosaiques, peintures
  • IX – Statuettes
  • X – Céramique sigillée
  • XI -Amphores
  • XII – Céramique commune
  • XIII – Lampes
  • XIV – Verrerie
  • XV – Monnaies
  • XVI – Objets en bronze
  • XVII – Bijoux et glyptique
  • XVIII – Objets en os
  • XIX – Faune
  • XX – Divers

 

Appendices

  • Appendice toponymique
  • Appendice épigraphique
  • Appendice iconographique

 

Indices

  • Index des lieux-dits et hameaux
  • Index des rues d’Angers
  • Index des cantons
  • Index des communes
  • Index des figures

 

Carte des communes du département

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