Collections Carte archéologique de la Gaule 85 : La Vendée (refonte 2024)

Carte archéologique de la Gaule 85 : La Vendée (refonte 2024)
50 €

M. Provost

520 pages, 394 figures.

Date de parution : avril 2024

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Présentation

Trente ans après l’édition du Pré-inventaire de la CAG de la Vendée par M. Michel Provost, une refonte de ce volume, à la réalisation de laquelle ce dernier s’est attelé avec une énergie qui l’a conduit à en doubler largement le contenu, s’imposait d’évidence, au vu de tant de découvertes survenues depuis lors, à la faveur des si nombreux travaux routiers et d’urbanisme entrepris dans ce département des pays de la Loire. La découverte de milliers d’enclos agro-pastoraux, mis au jour lors de fouilles archéologiques, ou bien encore, et surtout, dont la présence s’est révélée à la suite de nombreuses prospections aériennes ou grâce à l’analyse fine de clichés de l’IGN ayant permis d’en identifier en grande quantité, confirme que le territoire des Ambilatri demeura, durant toute l’Antiquité, un territoire profondément rural. On remarquera aussi qu’à l’époque de La Tène III (IIIe-Ier s. av. J.-C.), le littoral atlantique de la Vendée connut une phase de développement remarquable, avec la création de centaines d’ateliers de sauniers et celle de toute une série de petits bourgs (comme ceux des Chirons et des Filasses près du Langon). Les Ambilatri s’étant ralliés aux Vénètes en lutte contre César, pendant la Guerre des Gaules – ce qui explique, notamment, que leur territoire ait été ensuite cédé aux Pictons, « ami du peuple romain » –, l’ensemble des sites liés aux activités de briquetage seront abandonné après leur défaite. Et même si Poitiers se trouva rapidement reliée, par une route, à la Loire (à Rezé, au sud de Nantes) et à l’océan Atlantique (au Langon), la région restera pourtant à l’écart des grandes voies romaines et sa romanisation s’avèrera, par conséquent, de très faible ampleur, puisque qu’aucune ville romaine n’y a été découverte – mais seulement cinq petits hameaux et un gros bourg –, et pas davantage de monuments édilitaires ou d’actes d’évergésie, et si peu de villae. Au final, il faudra attendre la fin du haut Moyen Âge pour que la Vendée retrouve le dynamisme qu’elle avait connu à la fin de la Protohistoire.

Tables des matières

  • Avant-Propos : p. 4
  • Bibliographie : p. 5
  • Le cadre géographique : E. Bernard (notice de 1996) : p. 52
  • La recherche archéologique en Vendée d’Antoine Bernard à Émile Bernard : J. Pascal, S. Corson : p. 54
  • Les âges du Fer en Vendée : O. Nillesse, p. 59
  • L’époque romaine en Vendée : M. Provost, p. 67
  • Les produits de la mer en Vendée : N. Rouzeau, C. Dupont, p. 75
  • Pré-Inventaire : p. 83
  • Index des figures : p. 505
  • Index des communes : p. 513
  • Carte des communes : p. 518

 

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