Collections Tome III – Comptes royaux (1285-1314). Vol. 3

Tome III – Comptes royaux (1285-1314). Vol. 3
Prix : 84 €

Introduction-Appendice-Supplément-Indices.

Par R. FAWTIER

CCXXII-586 p.

Date de parution : 1956

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Présentation

Introduction (extrait)

Lorsqu’on parle de la comptabilité des rois de France au moyen âge, on a trop souvent tendance, en ce qui concerne les documents de cette comptabilité parvenus jusqu’à nous, à considérer ceux-ci comme formant un tout, à ne pas faire de distinctions assez précises entre les différentes catégories qu’ils forment, à ne pas examiner d’assez près leur objet et l’autorité qui les a établis. La conséquence la plus grave de cette manière de faire est l’utilisation de cette comptabilité comme si tous les comptes se ressemblaient, comme s’ils nous fournissaient des chiffres à additionner simplement les uns aux autres et comme s’ils étaient susceptibles de nous fournir avec certitude le chiffre des recettes et des dépenses de la Royauté. En réalité, il faut distinguer avec soin la comptabilité du Trésor royal, de la Caisse royale, de ce que nous appellerions de nos jours le mouvement général des fonds, et la comptabilité des administrateurs royaux, des gestionnaires des revenus royaux du Domaine. La première porte sur des opérations réelles, sur des sommes véritablement reçues et versées, soit en numéraire, soit par virements en écritures. La seconde porte sur des opérations dont il n’est pas toujours possible de savoir si elles sont réelles, qui peuvent être des opérations en cours, dont l’achèvement demeure incertain, et sur lesquelles le Trésor n’est pas nécessairement informé, ou bien, quand il en a connaissance, n’en a qu’une connaissance imparfaite. Pour bien préciser, disons qu’un compte de gestion nous fournit le détail des opérations effectuées par un fonctionnaire comptable, bailli, sénéchal ou receveur. De ces opérations, le Trésor ne connaîtra que ce qui l’intéresse, c’est-à-dire l’argent restant disponible, une fois payées toutes les dépenses qui incombent au receveur, la plus-value des recettes sur les dépenses locales…, quand il y en a une. Ainsi, à se fier à la seule comptabilité du Trésor, on laisserait de côté une portion considérable des recettes et des dépenses de la couronne. (…)

 

 

 

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Tables des matières

Introduction

I. Appendice.

  • Compte des dépenses du couronnement royal (1286)
  • Memoranda pour les comptes de la Toussaint 1298
  • Fragment d’un registre de recette et de dépense commune, 1308-1309

 

II. Supplément

  • Domaine de la terre du comte de Poitiers et des sénéchaussées de Carcassonne et de Beaucaire
  • Compte de maître Thierry, clerc du comte d’Artois pour l’est d’Aquitaine (1296)
  • Compte de maître Thierry, clerc du comte d’Artois pour l’ost d’Aquitaine ou pour l’Hôtel du comte pendant la campagne de 1296

 

III. Indices

  • Index Nominum
  • Index Rerum
  • Additions et corrections

Table générale des matières

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