Collections Histoire littéraire de la France. Tome 22

Histoire littéraire de la France. Tome 22

Suite du XIIIe siècle.

 

Année de parution : 1852

972 pages

Ce volume de l’Histoire littéraire de la France est disponible gratuitement sur le site

Internet Archives.

Présentation

Ce volume, le vingt-deuxième de tout l’ouvrage, et le septième de l’histoire littéraire de la France au XIIIe siècle, ne suffira pas encore à compléter cette partie importante du grand monument national commencé autrefois par les Bénédictins. Lorsque les doctes membres de la congrégation de Saint-Maur, dont les traditions nous ont été transmises par un de leurs confrères, le vénérable dom Brial, appelé à continuer leurs travaux avec l’Institut, fixèrentle plan de ces vastes annales des lettres en France, et résolurent d’y faire entrer chronologiquement chaque écrivain à la date certaine ou présumée de sa mort, il est à croire qu’ils envisagèrent surtout le nombre et la valeur des productions en langue latine, pour lesquelles les archives non interrompues de l’Eglise leur fournissaient des documents presque toujours complets. Cette méthode a pu être observée , sinon partout et avec une précision rigoureuse, du moins le plus souvent, et avec vraisemblance, pour une assez longue suite de siècles; et c’est encore d’après l’ordre des dates qu’ont été distribuées les notices supplémentaires du précédent volume sur les Vies des saints, les statuts synodaux, les chroniques et les lettres. Mais les auteurs de ce plan auraient eux-mêmes jugé qu’il cessait d’être toujours praticable dès le moment où une autre littérature, moins régulière, moins disciplinée, moins connue des chroniqueurs contemporains, celle des écrits en langue vulgaire, commençait à marcher de front avec celle qui était restée latine. Souvent même alors cette savante exactitude, qui ne voudrait s’appuyer que sur des noms et des dates incontestables, devient tout à fait impossible; car il n’est point rare que l’auteur de l’ouvrage français le plus célèbre n’ait laissé absolument aucun nom, et que telle composition longtemps populaire puisse être aujourd’hui disputée ou même légitimement répartie entre plusieurs siècles. Sous quelle année ceux qui avaient adopté la méthode des dates, fort bonne quand elle est sûre, auraient-ils rangé la plupart des chansons de geste, sans cesse remaniées, ou le roman du Renart, ce grand arbre poétique, dont les branches se reproduisent, toujours nouvelles et toujours fécondes, pendant trois ou quatre cents ans ? C’est par cette espèce de lutte entre deux systèmes, dont l’un, fondé sur la rigueur des dates, ne pouvait être toujours suivi, et dont l’autre, celui de la division par genres, semblait, quoique souvent nécessaire, s’écarter trop du plan fondamental de l’ouvrage, qu’il faut expliquer de certaines omissions qu’on a pu prendre pour des lacunes. En effet, depuis l’apparition des plus anciens écrits dans les deux langues romanes, d’abord rivales et bientôt héritières de la langue latine, de nombreuses notices avaient été, non pas oubliées, mais ajournées jusqu’à la fin du XIIIe siècle, c’est-à-dire jusqu’au terme où s’arrête, du moins en France, la plus brillante époque du génie littéraire du moyen âge. Ce sont là les dettes qu’il nous faut maintenant acquitter. Le présent volume et le suivant seront donc en général composés, comme l’était déjà en partie le précédent, de notices supplémentaires sur des productions anonymes ou sans date précise , mais qui sont l’oeuvre, totale ou partielle, du XIIIe siècle. (…)

Tables des matières

  • Avertissement Glossaires (LITTRÉ)
  • Poésies latines Troubadours (FAURIEL)
  • Trouvères (P. PARIS)
  • Poèmes d’aventures (LITTRÉ)
  • Additions et corrections

 

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