Membre 2023

Par décret, en date du 21 décembre 2023, de la ministre italienne de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Mme Anna Maria Bernini, Mme Corinne Bonnet, correspondant étranger de l’Académie, a été nommée professeur d’histoire des religions de l’Antiquité de la Scuola normale superiore di Pisa.

Le 8 novembre 2023 , Mme Élisabeth Crouzet-Pavan, correspondant de l’AIBL, a reçu, des mains du Prof. Gerasimos Siasos, recteur de l’Université nationale et capodistrienne d’Athènes, le diplôme de docteur honoris causa que lui a conféré cette Université, et elle a prononcé, à cette occasion, un discours sur « Venise et Byzance : les histoires d’un imaginaire (VIe-XVe s.) ».

Par arrêté de la Ministre de la Culture du 25 mai 2023, M. Albert RIGAUDIÈRE, membre de l’AIBL, a été élevé au grade de commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres.

Le 1 août 2023, M. Jean-Noël ROBERT, membre de l’AIBL, a reçu la médaille commémorant l’International Prize in Japanese Studies décerné par le National Institute for the Humanities (NIHU) pour l’année 2021 et dont la cérémonie avait eu lieu en visioconférence l’an passé. La remise de la médaille des mains de la présidente du NIHU, Mme Kibe Nobuko, a été suivie d’une réception.

Par décret du 19 juillet 2023, M. Pierre Tallet, correspondant de l’AIBL, a été nommé directeur de l’Institut français d’Archéologie orientale du Caire (IFAO), avec une prise de fonction au 1er septembre.

Par décret en date du 13 juillet 2023, a été élevée commandeur dans l’ordre des palmes académiques, Mme Cécile MORRISSON, membre de l’Académie. M. Alain THOTE, membre de l’AIBL, a été promu officier. Ont été nommés chevaliers MM. Laurent PERNOT, membre de l’Académie, et Jean-Michel Mouton, correspondant de l’AIBL.

Le 29 mai 2023, M. Michel ZINK, Secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie, a reçu un doctorat honoris causa de l’Université de Sofia « Saint-Clément d’Okhrid », qui lui était remis, en prélude à la célébration du centenaire du département de français de cette université. S. Exc. M. Joël Meyer, ambassadeur de France en Bulgarie, présent à la cérémonie, a ensuite donné, à la résidence de France, une réception à laquelle assistaient la présidente du groupe des ambassadeurs francophones en Bulgarie, S. Exc. Mme Zakia El Midaoui, ambassadeur du Royaume du Maroc, le premier vice-président de ce groupe, S. Exc. M. Raymund Furrer, ambassadeur de Suisse, et Mme Iliana Malinova Iotova, vice-présidente de la République de Bulgarie, dont l’allocution s’est appuyée sur des remarques du nouveau docteur honoris causa, parues dans la presse, touchant l’enseignement du français. Le 30 mai, M. Michel ZINK a donné une conférence sur la question de l’anonymat dans la littérature médiévale.

M. Vincent Goossaert, correspondant de l’AIBL, a été élu en 2023 président de l’Association française d’Études chinoises (AFEC). Fondée en 1980, cette association savante vise à maintenir et à développer, d’une part, la re- cherche et les échanges entre chercheurs, d’autre part, le dialogue entre les institutions universitaires, notamment en matière de documentation, de publication et de traduction, enfin les rapports avec les institutions françaises et étrangères intéressées. La Journée de l’AFEC, organisée tous les deux ans, permet à de jeunes chercheurs de venir présenter leurs travaux. La possibilité leur est donnée de publier ensuite leur communication dans Études chinoises.

Le vendredi 10 février 2023, le Secrétaire perpétuel de l’Académie, M. Nicolas GRIMAL, a remis, dans le salon Bonnefous du palais de l’Institut, la croix d’Officier de l’Ordre national du Mérite à M. Henri LAVAGNE, Président de l’Académie en 2022, directeur de la collection du Nouvel Espérandieu de l’AIBL, ainsi que le ruban de Chevalier de l’Ordre National du Mérite à MM. Carlos LÉVY et Dominique MICHELET, membres de l’Académie, en présence de nombreux membres et correspondants de la Compagnie, ainsi que de collègues, de proches et d’amis des trois récipiendaires. Dans son allocution de remerciements, M. Carlos LÉVY a esquissé une petite histoire du mot Meritum dans la littérature latine, depuis ses acceptions les plus triviales, chez Plaute, à ses significations les plus élaborées, chez Cicéron et Sénèque, dont il a cité un passage révélateur tiré du De otio : « qui se rend service à lui-même (si quisquis bene de se meretur) est utile aux autres, par cela même qu’il prépare un être capable de leur être utile », soulignant, ainsi, via « le souci d’être digne de soi, le point de passage vers la solidarité » qui en découle, ce qui permet, au final, de considérer que le mérite n’est jamais strictement individuel.