Publications Au fil du Nil, le parcours d’un égyptologue, Jean Leclant

Au fil du Nil, le parcours d’un égyptologue, Jean Leclant
Prix : 20 €

Colloque de la Fondation Singer-Polignac Paris, 12 novembre 2001.

120 pages, 68 figures

Année de parution : 2002

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Présentation

C’est à la demande d’Édouard Bonnefous, chancelier honoraire de l’Institut de France et ancien ministre d’État, que s’est tenu ce colloque de la Fondation Singer-Polignac en hommage à Jean Leclant, secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et professeur honoraire au Collège de France. Ce volume en publie les Actes, enrichis par une abondante illustration, dont de nombreuses en couleur. Huit contributions retracent les divers aspects de l’activité scientifique de Jean Leclant, les collaborateurs du Maître mettant en lumière les apports principaux de son travail dans les domaines majeurs de l’égyptologie.

 

Extraits

« Jean Leclant. Un parcours d’égyptologue »

D’année en année, l’engouement ne cesse de s’affirmer et même de s’accroître envers l’Égypte et l’égyptologie : un pays dont un très large public souhaite mieux connaître les monuments fabuleux, une civilisation qui suscite admiration et interrogations, une science enfin que résume le nom si célèbre d’un découvreur prestigieux : Jean-François Champollion. On comprend ainsi que le Chancelier Édouard Bonnefous ait souhaité que la Fondation Singer-Polignac, toujours à la pointe de l’activité culturelle et scientifique, consacre une de ses journées à la Vallée du Nil antique. Aussi m’a-t-il fait l’honneur et la confiance de me demander, à titre d’exemple, de retracer les grandes lignes de mon activité scientifique et de solliciter sur un certain nombre de problèmes l’expérience de plusieurs de ceux qui ont travaillé avec moi et sont devenus mes collègues dans des postes majeurs de notre discipline.J’ai hésité, car il y a toujours quelque risque d’être accusé d’outrecuidance en rendant publique une sorte d’introspection. Mais je n’ai guère pu résister à son amicale sollicitation. Ainsi souhaiterions-nous, au fil du Nil, mes amis et moi-même, vous faire participer à quelques-uns des problèmes et aux perspectives neuves d’un domaine de recherches riche de « plus de quarante siècles », au long d’un fleuve qui pousse ses flots puissants depuis le cœur de l’Afrique jusqu’aux rives de la Méditerranée. Ce faisant, ce sera l’occasion, au passage, de rendre hommage à des amis disparus, de célébrer leurs noms et leurs travaux, de les faire revivre quelques instants avec nous, comme avaient coutume de le faire les anciens Égyptiens eux-mêmes, oeuvre de pieuse mémoire. J’ai eu la chance première, né et élevé à Paris, de pouvoir me rendre souvent, tout bambin, au musée du Louvre : la chapelle du mastaba d’Akhty-Hotep était alors présentée dans une petite pièce, à laquelle on accédait par les « guichets » ; dans la pénombre, je m’émerveillais aux reliefs d’une vie si intense, admirant leur suprême élégance, leurs tons si harmonieux ; dans les galeries du Louvre, les sarcophages en bois du Moyen Empire ouvraient sur moi leurs yeux interrogateurs ; j’étais, comme se plaisait à le dire Auguste Mariette, « mordu par le canard égyptologique ». Je ne savais pas, bien entendu, ce qu’était un archéologue et les voies demeuraient pour moi mystérieuses, menant vers la vallée du Nil. Ma passion exotique fut confirmée lors d’un voyage qui me mena, juste avant mon baccalauréat, en Tunisie, jusqu’aux très lointaines oasis de Tozeur et Nefta, dans le Djerid ; j’étais conquis par le désert. (…) Jean LECLANT.

 

Les Textes des Pyramides. Bilan et perspectives

Les pyramides ne sont pas muettes. Il est quelques scènes emblématiques, quasi légendaires, qui jalonnent la jeune histoire de l’égyptologie, comme le fameux « Je tiens l’affaire ! » que Jean-François Champollion lança à son frère en septembre 1822, alors qu’il venait de découvrir la clef de la lecture des hiéroglyphes, ou encore, exactement un siècle plus tard, en novembre 1922, le dialogue « Can you see anything ? – Yes, wonderful things ! » entre l’archéologue Howard Carter et son mécène Lord Carnarvon, dialogue échangé au seuil de l’antichambre du tombeau de Toutânkhamon. Un peu moins célèbre peut-être, mais tout aussi chargée de pathos, est la prétendue annonce faite à Mariette par Gaston Maspero, revenant tout essoufflé du plateau de Saqqâra pour lui apprendre, sur son lit de mort, que sa « théorie des pyramides muettes » était désormais ruinée. Certes, on a pu démontrer que la mise en scène théâtrale de ce démenti apporté in extremis à Mariette manquait beaucoup d’authenticité, mais il reste qu’en l’espace de quelques mois, de janvier à mai 1881, fut révélée sur le plateau désertique de Saqqâra-Sud, dans la nécropole memphite, l’existence de cinq pyramides à textes : successivement, celles des Pharaons Pépy ler, Mérenrê, Ounas, Néferkarê, Pépy II et Téti, tous souverains des Ve ou VIe dynasties (2500-2200 av. J.-C.). Déjà dépositaires de tant de signification historique et de charge symbolique, qui ne cessent d’inspirer les commentateurs, de manière plus ou moins heureuse, les pyramides de l’Ancien Empire s’avéraient ainsi receler un véritable trésor textuel. Non seulement elles offraient à la vue un spectacle majestueux, mais encore certaines d’entre elles parlaient. Deux nouveaux concepts étaient nés en égyptologie : les pyramides à textes, et les Textes des Pyramides, désormais le plus ancien corpus religieux de l’humanité. (…) Bernard MATHIEU.

 

La nécropole des reines de Pépy Ier

En collaboration avec le Service des Antiquités de l’Égypte, aujourd’hui Conseil suprême des Antiquités, le professeur Jean Leclant, Secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, fondait en 1963 la Mission archéologique française de Saqqâra. Le projet scientifique de cette mission était la recherche, l’étude et la publication exhaustive des Textes des Pyramides. Ce corpus, gravé sur les parois des appartements funéraires de certaines pyramides de la fin de l’Ancien Empire égyptien, est la plus ancienne des compositions funéraires de l’humanité. Il était destiné à permettre le passage et la renaissance de Pharaon dans l’éternité de l’au-delà. Parallèlement, la mission devait fouiller et restaurer les complexes pyramidaux des rois de la VIe et dernière dynastie de l’Ancien Empire, tout en recherchant les pyramides perdues de leurs reines, qui s’ordonnent, plus petites, autour des tombeaux des rois. Ces pyramides s’élèvent sur le plateau de Saqqâra, la partie centrale de la nécropole de Memphis, la capitale de l’ancienne Égypte. Les fouilles de la Mission archéologique française de Saqqâra sont concentrées actuellement autour du monument funéraire du Pharaon Méryrê/ Pépy que nous appelons Pépy ler, le célèbre souverain de la VIe dynastie qui régna vers 2300 av. J.-C. Pendant plus de vingt ans, de 1966 à 1988, à Saqqâra-Sud, la pyramide abritant le caveau gravé des Textes des Pyramides et le sarcophage du roi, puis, à l’est de la pyramide, le temple de son culte funéraire furent ainsi dégagés, étudiés et restaurés. Autour du monument du Pharaon, restaient à exploiter plus d’une dizaine d’hectares de terrain dont on pouvait penser qu’ils recouvraient la nécropole de la famille royale. A la génération suivante, celle du Pharaon Néferkarê/Pépy II, les pyramides des reines, au pied de la sépulture du roi à l’extrême sud de Saqqâra, avaient déjà fourni, dans les années trente, de nouveaux lots de Textes des Pyramides. Qu’en était-il des reines des Pharaons antérieurs ? (…) Audran LABROUSSE.

 

Soleb

Évoquer Soleb, c’est ouvrir une fenêtre sur un site, des monuments et une documentation uniques, et sur presque vingt années d’une aventure scientifique et humaine, dont je sais la place qu’elle tient, aujourd’hui encore, dans le cœur et dans l’esprit de notre Maître, après que les premiers acteurs en ont disparu, et au moment où les résultats vont en être enfin connus du public savant, grâce à l’appui de l’Institut français d’ Archéologie orientale. Soleb est une aventure humaine, autant au cours des vingt années de terrain que des vingt-trois années suivantes, qui nous conduisent de la disparition foudroyante de Michela Schiff Giorgini jusqu’à ce jour. Acteur tardif de cette entreprise scientifique, je n’ai d’autre titre à pouvoir l’évoquer que les liens qui m’unissent à la fois à notre Maître et aux deux êtres qui, associés à lui, sont devenus les gardiens du souvenir de cette femme qui a su mener cette gageure et s’attacher tous ceux qu’elle y a entraînés : Gilberte et Nathalie Beaux. C’est au patient travail d’éditeur de Nathalie qui, depuis plus de dix ans, prépare avec un dévouement filial la publication des quatre volumes qui viendront compléter la belle série de Soleb, que je dois de connaître un peu mieux, et le site, et cet extraordinaire personnage qu’était Michela Schiff Giorgini. Pour avoir aussi mis mes pas dans les siens et dans ceux de Jean Leclant et de Clément Robichon à Soleb, lors d’une campagne de collation des relevés, effectuée en novembre 1994. Premiers occupants de la maison de fouilles depuis sa fermeture définitive en 1977, nous avons réellement eu l’impression, Nathalie et moi, dans le silence paisible de ce petit village, loin de tout au bord du Nil, de renouer un fil qui venait juste de se rompre. Le témoignage des villageois, des anciens ouvriers, qui sortaient, avec des yeux brillants d’émotion, de vieux portefeuilles craquelés la photo de la « Dame de Soleb » nous la rendait encore plus proche. Et le site, dont on aurait pu croire que les fouilleurs l’avaient quitté la veille, nous montrait l’extraordinaire qualité du travail qui y avait été mené, campagne après campagne, tandis que nous suivions, à travers notes et manuscrits, le patient mécanisme de reconstitution et d’assemblage qui donne les clefs de ce temple sans pareil. (…) Nicolas GRIMAL.

 

Les cultes isiaques en Gaule

Contrairement aux autres intervenants, je ne suivrai pas les rives du Nil et vous conduirai plutôt vers les berges moins exotiques du Rhône, de la Saône ou de la Garonne. En 1952, un article du Bulletin trimestriel de la Société académique des Antiquaires de la Morinie, édité à Saint-Omer – une revue rarement lue par les égyptologues, vous en conviendrez -, présentait un oushebti fragmentaire en « faïence » émaillée découvert dans une carrière à Blendecques (Pas-de-Calais). Ce modeste témoignage des coutumes funéraires égyptiennes ne devait pas échapper à la sagacité et à la curiosité de Jean Leclant. Le chanoine G. Coolen, auteur de l’article, accepta de lui communiquer un moulage et des photographies de l’objet. Intrigué, Jean Leclant entreprit alors une véritable enquête sur la diffusion des cultes, des influences et du matériel égyptiens hors de la vallée du Nil. Ses résultats seront publiés dans le Bulletin français d’Archéologie orientale 55, Le Caire, 1956, p. 173-179, fig. 1, sous le titre suivant : « Notes sur la propagation des cultes et monuments égyptiens en Occident à l’époque impériale », des recherches que le professeur Leclant ne devait plus jamais abandonner et qui restèrent un pôle d’intérêt majeur tout au long de sa carrière. L’article du BIFAO venait à point pour relancer un thème d’étude quelque peu délaissé, à la fois par les égyptologues et par les hellénistes. On se souvenait de la thèse magistrale de Georges Lafaye soutenue en 1883 et rééditée en 1884 ; il y eut aussi les pages de synthèse de Jules Toutain, publiées en 1911, et celles de Franz Cumont ; on n’oubliait pas non plus les articles d’Émile Guimet, rassemblant de nombreux objets égyptiens ou égyptisants exhumés en France. (…) Gisèle CLERC.

 

Les verreries de Sedeinga

Les belles heures d’amitié et de joie passées à Soleb, durant des années d’activités scientifiques intenses, ont été souvent évoquées avec émotion. Plus de vingt ans après la disparition de Michela Schiff Giorgini, la générosité chaleureuse de l’accueil de toute l’équipe de Soleb, les résultats étonnants obtenus sur le terrain, ont nourri en Nubie un beau mythe, celui de la « Dame Giorgina » entrée dans la légende comme une bienfaisante fée locale. C’est à elle que l’on doit la véritable découverte de Sedeinga. Tout naturellement, Michela Schiff Giorgini, Clément Robichon et Jean Leclant avaient entrepris, dès 1963, une reconnaissance du site, où les rares voyageurs qui s’étaient aventurés au XIXe siècle sur la rive gauche du Nil avaient déjà attiré l’attention sur un petit édifice très ruiné, dédié à la reine Tiy, la grande épouse d’Amenhotep III, le « roi-soleil », constructeur du temple de Soleb, 15 km plus au sud. Dans les amoncellements informes qui s’étendaient à l’ouest des ruines pharaoniques, on avait cru repérer autrefois les pauvres vestiges d’un village copte. Les enquêtes menées sur le site par l’équipe de Michela Schiff Giorgini ont montré que s’y étendait en réalité une vaste nécropole méroïtique. La mission consacra cinq campagnes à l’étude d’une butte un peu à l’écart, à l’extrémité ouest. Là, furent mis en évidence les vestiges de huit installations funéraires en brique crue groupées autour d’une pyramide aux dimensions plus imposantes, élevée en blocs de schiste noir. (…) Catherine BERGER EL-NAGGAR.

 

Les études méroïtiques

Dans ce colloque où nous voguons « au fil du Nil » en compagnie de Jean Leclant, je voudrais un trop bref instant vous entraîner vers l’amont, au pays des déserts et des cataractes, d’Assouan la nubienne jusqu’à Khartoum la soudanaise. Là, depuis le IIIe millénaire, s’était développée une civilisation originale, le royaume de Koush, que les Grecs et les Latins nommeront l’« Ethiopie ». Cette terre africaine, riche en or, pourvoyeuse d’ébène et d’ivoire, de fauves et d’esclaves, fut plusieurs fois soumise par les Égyptiens. Les Pharaons du Moyen Empire la hérissèrent de forteresses redoutables, ceux du Nouvel Empire l’ornèrent de sanctuaires magnifiques. L’un des plus majestueux, le temple jubilaire d’Aménophis III à Soleb, fut d’ailleurs l’objet des fouilles de la mission franco-italienne de Mme Michela Schiff Giorgini. A partir du Xe siècle av. J.-C., après le retrait des colonisateurs égyptiens, les Koushites fondèrent un nouveau royaume autour de la cité de Napata, métropole religieuse et nécropole royale. Le pays se dota d’une administration civile et sacerdotale inspirée des anciens maîtres retournés au nord. Bientôt la puissance de ses souverains déborda le cadre de la Nubie, et finit par recouvrir l’Égypte elle-même, que conquirent au VIIIe siècle les Pharaons Piankhy et Shabaqo de la XXVe dynastie dite « éthiopienne » ou « koushite ». A cette période étonnante de l’histoire de la vallée du Nil, le professeur Jean Leclant consacra deux ouvrages d’importance capitale, en 1954 et 1965. Vers le début du IIIe siècle av. J.-C., bien après la perte de l’Égypte, les rois de Koush transportèrent leur nécropole plus au sud, et bâtirent désormais leurs singulières pyramides effilées à Méroé, non loin de l’actuelle Khartoum. Cette phase finale de leur civilisation, qui s’étend jusqu’à l’aube du Ve siècle de notre ère, est appelée « royaume méroïtique ». Elle se caractérise par une prise de distance progressive avec la culture égyptienne, et notamment par l’adoption d’une écriture indigène transcrivant la langue locale. (…) Claude RILLY.

 

La Nubie et le Soudan, Égypte et Afrique

L’extraordinaire carrière de notre ami Jean Leclant est sujette à de multiples interrogations : comment avoir ouvert tant de voies de recherches, comment pouvoir se donner entièrement à un champ d’investigation aussi vaste, comment avoir mis en place un réseau scientifique international couvrant des pans entiers d’une connaissance souvent laissée en friche ? La curiosité insatiable de ce chercheur a été cependant accompagnée de la volonté de faciliter le travail des autres et d’établir des liens de fidélité permettant la pluridisciplinarité. Par un étrange destin, le jeune archéologue que j’étais a suivi pas à pas l’approche ainsi définie : les révélations de Karnak, la Campagne de Nubie, le choix d’un site majeur au-delà de la IIe cataracte du Nil ; enfin, la fascination de l’Afrique. Il est alors devenu possible de partager une démarche cherchant à fonder une juste appréciation des cultures nubiennes par rapport à l’Égypte. L’itinéraire menant à Karnak-Nord, avec les idées étonnantes de Clément Robichon, la rigueur de Paul Barguet et de Jean Leclant, a permis d’effectuer les travaux de la colonnade éthiopienne qui représentaient l’une des expériences archéologiques les plus abouties. En allant vers la redécouverte des réalisations architecturales de Taharka, c’est aussi la mise au point théorique d’un type d’intervention qui définissait les fondements du métier d’archéologue. On peut encore considérer que ce modèle touchait l’analyse et l’interprétation scientifique en poussant les différents collaborateurs à sans cesse rediscuter des premiers résultats obtenus pour créer une nouvelle dynamique de la recherche. Cette période a certainement été un moment privilégié à Karnak et, plus tard, beaucoup ont fait référence à ce chantier étonnant. Comme une suite logique, les études sur les monuments thébains de la XXVe dynastie et, plus particulièrement, l’édifice de Taharka du lac complétaient les travaux et la réflexion d’un groupe de savants essayant de reconnaître les limites du document archéologique et de saisir la pensée des anciens Égyptiens. (…) Charles BONNET.

 

Tables des matières

  • Jean LECLANT, « Jean Leclant. Un parcours d’égyptologue »

 

  • Bernard MATHIEU, « Les Textes des Pyramides. Bilan et perspectives »

 

  • Audran LABROUSSE, « La nécropole des reines de Pépy Ier »

 

  • Nicolas GRIMAL, « Soleb »

 

  • Gisèle CLERC, « Les cultes isiaques en Gaule »

 

  • Catherine BERGER EL-NAGGAR, « Les verreries de Sedeinga »

 

  • Claude RILLY, « Les études méroïtiques »

 

  • Charles BONNET, « La Nubie et le Soudan, Égypte et Afrique »

 

Les participants

 

  • Catherine BERGER-EL NAGGAR, Ingénieur de recherches au C.N.R.S.

 

  • Charles BONNET, Associé étranger de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres

 

  • Gisèle CLERC, Ingénieur de recherches au C.N.R.S.

 

  • Nicolas GRIMAL, Professeur au Collège de France, correspondant de l’Institut

 

  • Audran LABROUSSE, Directeur de la Mission archéologique française de Sakkara

 

  • Jean LECLANT, Secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Professeur honoraire au Collège de France

 

  • Bernard MATHIEU, Directeur de l’Institut français d’Archéologie orientale du Caire

 

  • Claude RILLY, Chercheur au Groupe parisien d’Études méroïtiques

 

 

Pour se procurer cet ouvrage :
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