Publications Archivum Latinitatis Medii Aevi 74, 2016

Archivum Latinitatis Medii Aevi 74, 2016

Archivum Latinitatis Medii Aevi, n° 74

Date : 2016

404 pages.

 

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Résumés des articles, textes et notes

I. ARTICLES

DUFOSSÉ C., Théories et vocabulaire de la vision dans les mondes grec et latin du IVe au XIIe siècle : p. 21-36

 

RÉSUMÉ. – Dans l’Antiquité tardive, les théories de la vision sont fondées sur la théorie de Platon. L’approche néoplatonicienne de celle-ci par les commentateurs grecs d’Aristote est transmise à l’Occident latin, plus marqué cependant par le Timée de Platon, seul accessible en traduction. Pour expliquer la formation de l’image dans l’âme de l’observateur, l’Occident centre sa réflexion sur l’intériorité du sujet : la théorie augustinienne des trois visions élargit la théorie visuelle jusqu’à en faire une théorie de la pensée. Elle est ensuite redéfinie au XIIe siècle sous l’influence de la classification boécienne des puissances de l’âme. À partir de la métaphore du Dieu-lumière, les Pères grecs développent un discours métaphysique marqué par la physique aristotélicienne que Jean Scot Érigène transmet au monde latin. Au XIIe siècle, l’étude du Timée permet de transformer cette métaphysique en une optique physique originale. Un lexique latin spécialisé semble alors se constituer, puis est repris dans les traductions du XIIe siècle qui renouvellent la connaissance de cette discipline en Occident.

 

ABSTRACT. – During the late Antiquity, theories of vision are based on Plato’s theory. The neoplatonic approach of it by the greek commentators to Aristotle has been passed on to the Latin Occident, which was actually closer to Platon’s Timaeus available in traduction. In order to explain the formation of the image in the observer’s soul, the Occident focuses on the subject’s interiority : the Augustinian theory of three visions enlarge the visual theory to create a thought’s one. Then it’s redefined during the twelfth century under the influence of Boece’s classification of the soul’s forces. From the God-light’s metapher, the Greek fathers developp a metaphysical speech influenced by Aristotle’s physic. John Scotus Eriugena passes it on to the Latin world. During the twelth century, this metaphysics changes to physics (optics) by means of the Timaeus’ studies. A specialised lexicon tends to appear in latin and is used in the twelth century’s translations, which renew the knowing of this discipline in Occident.

 

BOBRYCKI S., Translation, repurposing, and misunderstanding from Egypt to Rome to Ravenna : φορεῖον – phoriumfuribum : p. 37-54

 

ABSTRACT. — This article examines the word furibum, a medical hapax legomenon in the Vita Barbatiani (B.H.L. 972). Furibum has been enshrined in several dictionaries of medieval Latin as a sort of « litter » for the sick. This article argues that furibum is a transmission error and not a genuine Latin word. The probably tenth-century Vita Barbatiani was modeled on the Latin Miracles of Cyrus and John (B.H.L. 2080), a translation of Sophronios of Jerusalem’s Greek Miracles of Cyrus and John (B.H.G. 477-479i). Furibum likely arose as a misreading of phorium, the Latin Miracles’ Latinization of Sophronios’ φορεῖον (« litter »). Furibum should be removed from the dictionaries, but the history of this error sheds light on the entanglements of cultural transmission across centuries, languages, and regions.

 

RÉSUMÉ. — L’article examine le mot furibum, un hapax médical dans la Vita Barbatiani (B.H.L. 972). Furibum s’est inscrit dans plusieurs dictionnaires du latin médiéval comme une sorte de « litière » pour malades. Cet article affirme que furibum n’est pas un véritable mot latin mais une faute de transmission. La Vita Barbatiani (probablement du Xe siècle) a pour sources les Miracles latins de Cyr et Jean (B.H.L. 2080), une traduction des Miracles grecs de Cyr et Jean (B.H.G. 477-479i) de Sophrone de Jérusalem. Il est probable que furibum résulte d’une méprise vis-à-vis de phorium, la latinisation dans les Miracles latins du φορεῖον (« litière ») de Sophrone. Furibum doit être retiré des dictionnaires, mais l’histoire de cette erreur illustre les vicissitudes de la transmission culturelle à travers les siècles, les langues, et les régions.

 

ZUSAMMENFASSUNG. — Dieser Artikel untersucht das Wort furibum, ein medizinisches Hapax legomenon in der Vita Barbatiani (B.H.L. 972). Furibum wird in mehreren mittellateinischen Wörterbüchern als eine Art « Sänfte » für Kranke rezipiert. Furibum, so dieser Artikel, soll man jedoch als Überlieferungsfehler und nicht als echtes lateinisches Wort verstehen. Die wahrscheinlich aus dem 10. Jahrhundert stammenden Vita Barbatiani hat nämlich als Quellengrundlage den lateinischen Wunderbericht der Cyrus und Johannes (B.H.L. 2080), der aus dem von Sophronius von Jerusalem verfassten griechischen Wunderbericht der Cyrus und Johannes (B.H.G. 477-479i) übersetzt worden war. Vermutlich entstand furibum aus einer Fehllesung von phorium, die der im lateinischen Wunderbericht für Sophronius’ φορεῖον (« Sänfte ») benutzten Latinisierung zurückzuführen ist. Furibum sollte zwar aus den Wörterbüchern entfernt werden, aber die Geschichte dieses Fehlers zeigt die Verwicklungen der Kulturvermittlung über verschiedene Jahrhunderte, Sprachen, und Räume hinweg.

 

SIVO F., Un neologismo in Rodolfo Tortario ? : p. 55-65

 

RIASSUNTO. — In due luoghi delle sue opere in versi (De memorabilibus VII, 3, 94 e epist. V, 73) Rodolfo Tortario impiega il termine vafria, che non è attestato in nessun’altra opera latina. Non si tratta, però, di un neologismo creato dal poeta francese, bensì di una lezione corrotta, presente nella tradizione manoscritta dei Facta et dicta memorabilia di Valerio Massimo (VII, 3, ext. 2) al posto del corretto vafritia, e da Rodolfo ritenuta autentica parola latina. Nel contributo sono inoltre illustrate le relazioni intertestuali, che emergono dall’analisi dei passi considerati.

 

ABSTRACT. — In two places of his works in verse (De memorabilibus VII, 3, 94 and epist. V, 73) Rodulfus Tortarius employs the word vafria, which is not attested in other Latin works. It is not, however, a neologism created by the French poet, but a corruption, present in the manuscript tradition of the Facta et dicta memorabilia of Valerius Maximus (VII, 3, ext. 2) in place of the correct word vafritia, and deemed an authentic Latin word by Rodulfus. The paper aims also to discuss the intertextual relations that emerge from the analysis of the texts under consideration.

 

RÉSUMÉ. — À deux endroits de ses œuvres en vers (De memorabilibus VII, 3, 94 et epist. V, 73), Raoul Tortaire emploie le mot vafria, qui n’est attesté dans aucune autre œuvre latine. Ce n’est cependant pas un néologisme créé par le poète, mais un mot corrompu présent dans la tradition manuscrite des Facta et dicta memorabilia de Valère Maxime (VII, 3, ext. 2) au lieu du mot correct vafritia et considéré par Raoul comme un mot latin authentique. L’article a aussi pour objet de traiter des relations intertextuelles qui émergent de l’analyse des textes examinés.

 

DELMULLE J., Sur une acception médiévale du lat. locusta désignant une herbe sauvage comestible : p. 67-88

 

RÉSUMÉ. — Cette note lexicologique entend signaler une erreur qui s’est glissée dans le Glossarium mediæ et infimæ Latinitatis (à partir de la troisième édition [Paris, 1840- 1850]) à propos du mot « Langusta », qui désignerait une herbe comestible, et apporter à ce sujet deux correctifs. Le vocable enregistré dans le « Du Cange », tiré d’un passage de l’Historia Orientalis de Jacques de Vitry, est en réalité un mot de moyen français traduisant le lat. locusta ; c’est donc à l’entrée « Locusta » que mérite de figurer le passage en question de Jacques de Vitry, qui atteste pour ce mot une acception non encore référencée. Par ailleurs, les témoignages concordants d’une glose ajoutée par Ekkehard IV de Saint-Gall dans le ms. Sankt Gallen, SB, 176, d’un extrait cité par Werner de Saint-Blaise dans son Liber deflorationum et d’une glose biblique contenue dans le ms. Città del Vaticano, BAV, Pal. lat. 930 permettent de supposer l’existence d’une source commune antérieure au milieu du XIe siècle qui attestait déjà cet usage du mot : on peut donc faire remonter l’apparition de cette acception de deux siècles au moins.

 

ABSTRACT. — This lexical note intends to point out an error in the Glossarium Mediæ et Infimæ Latinitatis (third edition [Paris, 1840-1850] and later) concerning the word « Langusta » which is supposed to designate an edible herb. I propose two correctives. The word recorded in the « Du Cange », taken from a passage of Jacques of Vitry’s Historia Orientalis, is actually a Middle French word translating the lat. locusta ; it is therefore at the entry « Locusta » that the passage in question of Jacques of Vitry, which attests for this word an acceptation not yet referenced, deserves to be included. Moreover, the consistent testimonies of a gloss added by Ekkehard IV of St. Gallen in the ms. Sankt Gallen, SB, 176, an excerpt quoted by Werner of St. Blasien in his Liber deflorationum and a biblical gloss contained in the ms. Città del Vaticano, BAV, Pal. lat. 930 allow us to suppose the existence of a common source earlier than the middle of the eleventh century which already attests this use of the word : this makes it possible to trace the appearance of this acceptation to at least two centuries earlier.

 

ŠEDINOVÁ H., Incendula or monedula ? An Enigmatic Bird Name in Medieval Latin-Written Sources : p. 89-109

 

ABSTRACT. — The terms excerpted from Czech medieval sources that are listed and explained in Latinitatis medii aevi lexicon Bohemorum include a considerable number of names for domestic, field, forest, and exotic animals. The main source of this Latin zoological terminology is the Glossary by the 14th-century lexicographer Bartholomaeus de Solencia also known as Claretus. The author collected the names of animals mainly from the encyclopaedia De natura rerum written by the 13th-century preacher Thomas of Cantimpré. Apart from more or less well-known terms which are attested already in the Classical Latin and whose origins and meanings have been studied and traced by modern scholars, it is possible to find in Claretus and Thomas of Cantimpré other expressions that still lack a proper explanation of their etymology and meaning. One of these is the bird name incendula (incedula in Claretus) which Thomas found in a copy of Latin version of Aristotle’s Historia animalium, translated by Michael Scotus around 1220 from Arabic. In the Arabic and Latin translation of Aristotle’s treatise, the original information about the bird – the crow or the rook – and about its antagonism with the eagle owl remained basically unchanged, but the original Greek name took a circuitous route to medieval Latin. In the Arabic version the Greek term κορώνη in the relevant passage was four times translated as ġudāf. In Benedikt K. Vollmann’s edition of Scotus’ Latin translation, however, the passage contains two different equivalents of the Arabic word : firstly it is translated as incendula and in three other cases one finds its translation as corvus. The study deals with the question why Michael Scotus used two different words when translating the name of the owl’s rival, and whether the first instance of ġudāf was originally replaced by incendula which still remains to be fully explained, or by the Classical Latin term monedula, „jackdaw“, which occurs as variant reading in later manuscripts.

 

RIASSUNTO. — Fra le parole spogliate dalle opere latine per il Latinitatis medii aevi lexicon Bohemorum vi si trova un considerevole numero di termini riguardanti diversi gruppi di animali. La principale fonte della terminologia latina nel campo zoologico è rappresentata nel medioevo ceco dal Glossarius elaborato da Bartholomaeus de Solencia detto Claretus, lessicografo del XIV secolo. L’autore riprese i nomi degli animali in particolare dall’enciclopedia De natura rerum composta da Tommaso di Cantimpré nel XIII secolo. Oltre a nomi più o meno noti che sono attestati già nel latino classico e che sono stati sufficientemente analizzati da studiosi moderni, nelle opere di Tommaso e di Claretus vi si possono trovare anche termini enigmatici che richiedono una dettagliata spiegazione della loro etimologia e del loro significato. Fra tali parole irrisolte si può menzionare il nome di un uccello incendula (incedula nel glossario di Claretus), che Tommaso trovò in una copia dello scritto Historia animalium di Aristotele, tradotto da Michele Scoto attorno al 1220 dall’arabo in latino. Nella traduzione araba e in quella latina dell’opera di Aristotele le informazioni originali sull’uccello – la cornacchia o il corvo – e sulla sua rivalità con il gufo sono rimaste immutate nei tratti principali. Il suo nome, al contrario, ha una storia piuttosto complessa. Il traduttore della versione araba sostituì quattro volte il termine greco korone usato nel passaggio in questione con l’equivalente arabo ġudāf, che corrisponde perfettamente al significato della parola originale, perché anch’esso indica la cornacchia o il corvo. Nella versione latina di Michele Scoto però sono presenti due diversi equivalenti latini. Nel punto in cui oggi compare per la prima volta il termine ġudāf figura la parola incendula, mentre negli altri tre casi il termine arabo fu sostituito dal nome classico latino corvus. Il presente articolo solleva due questioni : in primo luogo si occupa dei motivi per cui Michele Scoto volendo tradurre il nome del nemico del gufo usò due termini diversi, in secondo luogo discute se il primo ġudāf fu sostituito veramente con la parola incendula, la cui etimologia resta sempre ignota, o con il termine classico latino monedula, „taccola“, attestato come una delle varianti manoscritte nelle copie successive.

 

NOWAK K., Tempus in Polish Medieval Latin. A conceptual metaphor approach : p. 111-125

 

ABSTRACT. —The present paper is a result of a preliminary study of the meaning potential of the lexeme tempus in the Polish Medieval Latin texts dating from the late 11th to the beginning of the 16th century. The theoretical framework of the present work is based on two premises that structure our analysis. First, it is claimed that a convenient point of departure for investigating the sense distinctions of a highly polysemous word is provided by its collocational properties. Secondly, following the work in cognitive linguistics, it is argued that the main groupings of meaning and their linguistic expressions may be further associated with conceptual metaphors of Time. A thorough analysis leads us to the conclusion that the word tempus in Polish Medieval Latin is used to speak about (1) time as an infinite background, (2) amounts of time, (3) periods, and (4) points in time.

 

RÉSUMÉ. — L’article présente les résultats d’une enquête préliminaire sur les sens du mot tempus dans les textes médiolatins issus du territoire polonais et datant du XIe au début du XVIe siècle. Les cadres théoriques de ce travail s’appuient sur deux idées qui structurent notre analyse. Premièrement, le bon point de départ pour l’analyse sémantique d’un mot polysèmique est l’observation de ses propriétés collocationnelles. Deuxièmement, le travail en linguistique cognitive montre que les clusters de sens peuvent être associés avec des métaphores conceptuelles du Temps. Notre analyse détaillée nous permet de conclure que le mot tempus en latin médiéval polonais est utilisé pour parler (1) de temps comme contexte infini des événements, (2) de durées, (3) de périodes et (4) de moments dans le temps.

 

MICHEL N., Diffusion et réception du Somnium morale Pharaonis de Jean de Limoges : pour une meilleure connaissance des pratiques dictaminales : p. 127-174

 

RÉSUMÉ. — Cette étude cherche à démontrer l’incroyable diffusion manuscrite du Somnium morale pharaonis de Jean de Limoges, diffusion jusqu’alors totalement méconnue de la recherche. Par une étude systématique du corpus manuscrit, riche de 86 exemplaires, l’article met en évidence la pluralité des usages de l’œuvre de Jean, en insistant particulièrement sur les liens qui unissent le Somnium à la discipline de l’ars dictaminis. Loin d’être cantonnée à un usage unique, l’œuvre de Jean de Limoges brille par sa plasticité typologique, comme en témoigne notamment l’étude des collections textuelles dans lesquelles elle s’insère. L’analyse des milieux de diffusion, combinée aux indices codicologiques, souligne également l’ancrage profond du texte dans les milieux universitaires.

 

RIASSUNTO. — Il presente articolo si propone di dimostrare l’incredibile diffusione manoscritta del Somnium morale pharaonis di Jean de Limoges, diffusione fino ad ora sconosciuta al mondo della ricerca. Attraverso uno studio sistematico del corpus manoscritto, ricco di ben 86 codices, l’articolo mette in evidenza la pluralità degli usi dell’opera di Jean, insistendo in particolare sui legami che uniscono il Somnium alla disciplina dell’ars dictaminis. Lungi dall’essere confinata ad uno singolo uso, l’opera di Jean de Limoges si distingue per la sua polivalenza tipologica confermata dallo studio delle collezioni testuali nelle quali lo scritto viene inserito. L’esame degli ambienti di diffusione, unitamente agli indizi codicologici, sottolinea inoltre il profondo radicamento del testo in ambiente universitario.

 

ABSTRACT. — This study tries to demonstrate the incredible diffusion of John of Limoges’s manuscript of the Somnium morale pharaonis, diffusion until now widely unknown by the research world. By a systematic study of the manuscript corpus, rich in 86 codices, this article underlines the plurality in practices of John’s work, with a particular focus on the relation that unites the Somnium with the ars dictaminis field. Far from being restricted to a single use, John’s work shines by its typological plasticity, as demonstrated by the study of the textual collections in which it fits. The analysis of the diffusion environment, combined with the codicological clues, also underlines the deep anchorage of the text within university environments.

 

II. ACTES

Il latino nei documenti privati dell’Italia medievale (secoli X-XII). Università di Verona, 29 settembre 2016, a cura di Antonio DE PRISCO : p. 175-321

STELLA F., Premessa : p. 177-180

SORNICOLA R., L’analisi morfosintattica dei documenti italiani alto-medievali, tra testimonianze della cultura scritta e riflessi degli usi parlati : p. 181-201

 

RIASSUNTO. — Questo lavoro prende in esame i problemi e i metodi di analisi delle strutture morfosintattiche dei documenti alto-medievali della Romània. La prima parte è dedicata ad una discussione critica di alcune difficoltà concettuali che possono complicare l’analisi : i criteri di descrizione di fenomeni che sono ben diversi da quelli del latino classico (inteso come latino del canone grammaticale corretto), il problematico ricorso alle categorie linguistiche del latino ormai in corso di smantellamento (ad esempio le nozioni di « Nominativo », « Genitivo », « Dativo », « Accusativo », etc.), la rappresentazione del rapporto tra lingua scritta e lingua parlata. Si introduce inoltre come centrale e rilevante nello studio della morfosintassi il concetto di « polimorfismo ». La seconda parte del lavoro è dedicata all’analisi puntuale di alcune strutture morfologiche e sintattiche del corpus dei documenti del IX secolo conservati all’Abbazia di Cava dei Tirreni. Si tratta di documenti di particolare interesse per lo studio della transizione dal latino ai volgari italoromanzi, e più in generale per la riflessione metodologica sull’indagine dei documenti alto-medievali. Le strutture esaminate permettono di trarre alcune conclusioni sul rapporto tra registri di lingua scritta e registri di lingua parlata all’altezza del IX secolo nelle aree in cui i documenti furono redatti.

 

RÉSUMÉ. — Ce travail examine les problèmes et les méthodes d’analyse des structures morphosyntaxiques des documents des pays de langue romane au haut Moyen Âge. La première partie est consacrée à la discussion critique de quelques difficultés conceptuelles qui peuvent compliquer l’analyse : les critères de description de phénomènes bien différents de ceux du latin classique (entendu comme le latin du canon grammatical correct), le recours problématique aux catégories linguistiques d’un latin désormais en cours de démantèlement (par exemple les notions de « nominatif », « génitif », « datif », « accusatif » etc.), la représentation du rapport entre langue écrite et langue parlée. On introduit en outre le concept de « polymorphisme », auquel on confère un rôle central et important dans l’étude de la morphosyntaxe. La seconde partie du travail est consacrée à l’analyse ponctuelle de quelques structures morphologiques et syntaxiques du corpus des documents du IXe siècle conservés à l’abbaye de Cava dei Tirreni. Il s’agit de documents d’un intérêt particulier pour l’étude de la transition du latin aux vulgaires italo-romans, et d’une façon plus générale pour la réflexion méthodologique sur la recherche consacrée aux documents du haut Moyen Âge. Les structures examinées permettent de tirer quelques conclusions sur le rapport entre registres de langue écrite et registres de langue parlée au niveau du IXe siècle dans les aires où furent rédigés les documents.

 

BON B., Le Novum Glossarium Mediae Latinitatis et les sources documentaires : p. 203-217

 

RÉSUMÉ. — La compréhension des documents privés de l’Europe médiévale suppose la disponibilité d’outils adaptés à ce type de discours. Dans son ambition universaliste, le projet de « Dictionnaire du Latin médiéval » porté par l’Union académique internationale (UAI) depuis les années 1920 n’a pas fait l’impasse sur les textes diplomatiques, qui constituent une part importante des sources utilisées. Nous commençons par présenter le Novum Glossarium Mediae Latinitatis (NGML), le projet d’encyclopédie interactive auquel il est associé, et la place des chartes et diplômes dans sa documentation. Dans un second temps, nous analysons la façon dont le NGML a traité trois lemmes typiquement diplomatiques. Enfin, nous revenons sur l’extrême difficulté de reconstruire le sens des mots latins du Moyen âge, et sur l’indispensable analyse de corpus, avant de présenter le portail “medialatinitas.eu”.

 

ABSTRACT. — Understanding private charters and documents of Medieval Europe presupposes the availability of relevant research tools. In its universalistic ambition, the project of the « Dictionnaire du Latin médiéval (Medieval Latin Dictionary) » that has been carried out by the International Union of Academies (IUA) since the 1920s did not ignore diplomatic texts, quite the contrary, they constitute an important part of its sources. The paper starts with a brief presentation of the Novum Glossarium Mediae Latinitatis (NGML), its associated interactive encyclopedia project, and the role that charters and diplomas play in the documentation of the NGML. Then, we show how the NGML treats three lemmas which are typically found in diplomatic texts. Finally, we return to the extreme difficulty of reconstructing the meaning of the Medieval Latin words and argue that their interpretation should be always accompanied by a corpus analysis. We also briefly present the portal “medialatinitas.eu”.

 

BARBIERI E., Novità lessicali nel latino dei documenti privati della Lombardia medievale : p. 219-238

 

ABSTRACT. — Those are considerations formulated by a diplomatist, i. e. a researcher of medieval records. The pursuit of latin words in medieval records of the centuries XIst-XIInd first of all must observe the records quality and examine the original document in archives and not only the printed editions, sometimes not critical and sometimes, although critical, with some misleading errors of transcription. It can come out that several interesting words were left off in partial transcriptions/editions or can be read in a wrong way and effaced and not considered in the final issue of this search. Some records are edited with a wrong dating and supply an incorrect chronological sequence ; in other parchments the chronological datas are written accidentally in a wrong way and need a closely examination for a correct awarding to the right year and day. All the share of a record are utilizited not only in order to recover new latin words, but also to single out new meanings of traditional latin words.

 

RÉSUMÉ. — Ces considérations sont formulées par un diplomatiste, qui fait des recherches sur les documents médiévaux. Lorsqu’on s’intéresse aux mots latins dans les documents médiévaux des XIe-XIIe siècles, on doit avant tout veiller à la qualité des documents et examiner les documents originaux conservés dans les archives et pas seulement les éditions imprimées, qui ne sont pas toujours des éditions critiques et qui, même si elles le sont, peuvent contenir des erreurs trompeuses de transcription. En effet, des mots présentant un intérêt peuvent avoir été laissés de côté dans des transcriptions et éditions partielles, ou d’autres, mal lus, ont dû être rejetés à la fin de cette recherche. Quelques documents sont édités avec une fausse datation et fournissent une tranche chronologique incorrecte ; sur d’autres parchemins les éléments chronologiques sont erronés et nécessitent un examen attentif pour que la bonne année et le bon jour soient rétablis correctement. L’ensemble du document est utilisé non seulement pour découvrir de nouveaux mots latins, mais aussi pour pointer de nouvelles significations de mots latins connus.

 

BASSETTI M., Novità lessicali nel latino dei documenti privati del Veneto medievale (secoli X-XII) : p. 239-260

 

RIASSUNTO. — Il presente saggio prende in esame la lingua dei redattori dei documenti privati (chierici, notai, tabelliones e giudici) nell’area orientale del Regnum Italiae punteggiata dai centri di Verona, Padova e Venezia e dai relativi districtus : tali città sono state, tra IX e XII secolo, grandi sedi di produzione documentaria e sono oggi, per non così meccanica conseguenza, luogo di importanti depositi di conservazione dei documenti medievali superstiti. Identificata questa lingua – e il lessico relativo – come latino « italico » o latino « delle chartae » e rilevatane la più importante componente costitutiva nella lingua del diritto nazionale dei Longobardi (l’Editto di Rotari), sono stati presi in considerazione alcuni casi specifici di innovazione lessicale per il IX secolo ed è stato raccolto un campionario di parole attraverso il cui trasversale utilizzo fosse possibile verificare il grado di interazione tra latino « italico » e lingua parlata fino alla definitiva normalizzazione (operata nei termini di una vera e propria restaurazione linguistica) avvenuta alla metà del XII secolo con il latino giuridico dell’instrumentum.

 

RÉSUMÉ. — Cet article examine la langue des rédacteurs des documents privés (clercs, notaires, tabelliones, iudices) de la partie orientale du Regnum Italiae délimitée par les villes de Vérone, Padoue et Venise et les régions correspondantes. Ces villes, qui ont été d’importants centres de production documentaire entre le IXe et le XIIe siècle, possèdent aujourd’hui de vastes dépôts de conservation de documents médiévaux. Une fois identifiée la langue (et son lexique) des techniciens du droit comme latin « italicum » ou latin « des chartes » et reconnu son élément constitutif majeur dans la langue du droit national des Lombards (l’Edictum Rothari), on s’attache ensuite à quelques cas spécifiques d’innovation lexicale pour le IXe siècle et on constitue un petit dossier de mots utilisés dans les chartae rédigées durant les trois siècles suivants pour y vérifier l’action mutuelle du latin « italicum » et de la langue parlée jusqu’à la normalisation définitive (véritable restauration linguistique) survenue au milieu du XIIe siècle avec le latin juridique de l’instrumentum.

 

BARTOLI E., Novità lessicali nel latino dei documenti privati della Toscana medievale (secoli X-XII). Qualche sondaggio : p. 261-279

 

RIASSUNTO. — Il contributo si apre con una breve ricognizione relativa ai fondi documentari toscani e alla fruibilità delle risorse conservate, quindi vengono analizzate le tipologie di fonti usate per lo spoglio, documentarie in senso stretto ed epistolografiche (di queste ultime alcune attualmente inedite). Lo spoglio linguistico vero e proprio muove dall’analisi sintattica per passare a quella lessicale, confermando anche in questi secoli la presenza di molti fenomeni già individuati dai linguisti per i periodo precedenti. La parte finale della relazione è dedicata ad alcune ricerche lessicali condotte su argomenti mirati per evidenziare le peculiarità delle fonti (documentarie e epistolografiche) e le novità che da questo spoglio si possono trarre.

 

RÉSUMÉ. — Après une brève enquête sur les collections documentaires toscanes éditées et sur l’accès aux ressources conservées, seront analysées les différentes sources employées pour le dépouillement, c’est-à-dire les documents et les lettres (dont certaines n’ont jamais été publiées auparavant). L’analyse syntaxique et linguistique confirme, même dans ces siècles, la présence de nombreux phénomènes déjà identifiés par les linguistes pour la période précédente. La dernière partie de cette contribution est dédiée à la recherche lexicale, et à la mise en évidence des particularités des sources et des nouveautés que l’on peut tirer de cet examen.

 

BARTOLA A., Novità linguistiche nella documentazione privata romana dei secoli X-XII. Osservazioni sul lessico della produzione del sale : p. 281-295

 

RIASSUNTO. – Il saggio è incentrato sul lessico dei documenti riguardanti gli impianti di produzione del sale nel suburbio di Roma in territorio Ostiense e Portuense. La documentazione esaminata va dal sec. X al XII ed è conservata in originale o in copia nei cartulari delle principali istituzioni monastiche di Roma e del Lazio. I vocaboli esaminati sono : anditum, aplitum, applieta, attipplum, filum, filum saline, gurga, gurgaria, masclum, pedica, paterens, sedimen.

 

RÉSUMÉ. – L’article présente une recherche systématique sur la terminologie des actes concernant les contrats de location (s. Xe-XIIe) de salines d’Ostie et de Porto près de l’estuaire du Tibre, une zone salicole assez dense. L’inventaire précis a permis de clarifier d’obscurs termes techniques. Les mots examinés sont : anditum, aplitum, applieta, attipplum, filum, filum saline, gurga, gurgaria, masclum, pedica, paterens, sedimen.

 

DE PRISCO A., Novità lessicali nel latino dei documenti privati della Campania medievale. In margine ai volumi X e XII del Codex Diplomaticus Cavensis : p. 297-309

 

RIASSUNTO. — Lo spoglio con finalità lessicali dei 257 documenti recentemente editi nei volumi XI e XII del Codex Diplomaticus Cavensis (Badia di Cava dei Tirreni, 2015) ha fatto emergere numerose novità a tutt’oggi non registrate nei lessici della latinità medievale. Il presente lavoro ne segnala alcune. Si tratta di allografi di vocaboli già noti con diversa grafia (balloncellus ; carne lebare ; combina ; conberzanius e conberzarius ; lignizus e lingniczus ; marcancellus e markancellus ; puver ; sculzare ; siricidium), di locuzioni avverbiali (a funditus ; ad sufficientiam ; in inclitum), di neologismi, semasiologici o semantici (anditellum ; castaniolus ; disturbatum e disturbatus ; extrectola ; prosturbatum ; siliquatus ; solutio ; sturbatum ; tractorium ; tractorarium e tractorarius ; vallunculus).

 

RÉSUMÉ. — Le dépouillement des 257 documents édités récemment dans les volumes XI et XII du Codex Diplomaticus Cavensis (Badia di Cava dei Tirreni, 2015) a fait apparaître de nombreuses nouveautés qui n’étaient pas encore recensées dans les lexiques de la latinité médiévale. La présente contribution en signale quelques unes. Il s’agit d’allographes de termes déjà connus avec une graphie différente balloncellus ; carne lebare ; combina ; conberzanius et conberzarius ; lignizus et lingniczus ; marcancellus et markancellus ; puver ; sculzare ; siricidium), de locutions adverbiales (a funditus ; ad sufficientiam ; in inclitum), de néologismes, sémasiologiques ou sémantiques (anditellum ; castaniolus ; disturbatum et disturbatus ; extrectola ; prosturbatum ; siliquatus ; solutio ; sturbatum ; tractorium ; tractorarium et tractorarius ; vallunculus).

 

CORDASCO P., La lingua nei documenti pugliesi dei secoli X-XII : una movimentata continuità : p. 311-321

 

RIASSUNTO. — Il contributo analizza la lingua dei documenti notarili pugliesi datati tra il X ed il XII secolo. Le fonti sono redatte in latino, ma non si può parlare di una assoluta continuità in quanto esse registrano le consuete modificazioni fonetiche, morfologiche, sintattiche. Ma, ciò che più conta, dopo una prima fase in cui nei documenti figurano numerose espressioni estranee alla lingua classica, spesso di derivazione greca e talora orientate verso esiti “moderni”, a partire dal XII secolo emerge con chiarezza un deciso ritorno a forme e costrutti linguisticamente corretti in conseguenza dei sempre più elevati livelli della formazione culturale e professionale dei notai che provvedevano alla stesura delle chartae.

 

ABSTRACT. — This contribution analyses the language in Apulian notarial acts dated between Xth and XIIth century. These sources are written in latin, but it’s impossibile to talk about an absolute continuity because they usually record phonetic, morphological and syntactical modifications. But, what matters most, after a first phase in which many expressions extraneous to the classical language, often deriving from Greek and oriented towards “modern” results, figure in documents, starting from XIIth century a strong return to linguistically correct forms and constructs clearly emerges, as a result of higher and higher levels of cultural and professional formation reached by notaries who wrote these chartae.

 

III. CHRONIQUES ET COMPTES RENDUS

BON B., Towards Innovative Resources for Medieval Latin : p. 373-383

 

RÉSUMÉ. — Le millénaire médiéval, qui représente la moitié de notre histoire, n’est accessible qu’à travers l’analyse approfondie des vestiges qui nous en sont parvenus. Les historiens n’ont d’autre choix que d’observer soigneusement les nombreux textes qui constituent l’essentiel de leurs sources. Il leur est donc indispensable de pouvoir comprendre ces textes, essentiellement en latin médiéval, produits dans un contexte social très éloigné de la période antique (malgré une ressemblance formelle), et dont l’étude n’a pas encore pleinement profité des progrès récents en linguistique de corpus et en text mining. La raison en incombe, entre autres, à la faible qualité des ressources existantes, à l’inadaptation des interfaces disponibles, et à une application insuffisante des procédures de traitement automatique des langues aux textes anciens. Pour répondre à cette situation, nous proposons de créer un corpus textuel représentatif de mille ans de littérature pan-européenne (de 500 à 1500), avec annotation des lemmes et des parties du discours, étiquetage chronologique et géographique, et de rassembler quelques dictionnaires disponibles pour cette langue. Pour exploiter ces données textuelles et lexicographiques, nous développerons des outils d’analyse statistique et de visualisation, destinés à faire apparaître les rapports de sens entre les mots, dont les plus importants sont généralement invisibles.

 

ABSTRACT. — The medieval civilisation of Europe can only be investigated indirectly, by means of the diligent study of numerous traces that have survived to our times. The best source of our knowledge is still numerous surviving texts, due both to their huge quantity and surprising variety. Written mainly in Medieval Latin, within a social context that had nothing in common either with ancient or our own times, they have not benefited as they deserve from recent advances in computational linguistics or text mining. This is due, among other things, to the generally poor quality of existing resources, inadequate design of user search interfaces and unsatisfactory application of Natural Language Processing and Digital Humanities methods to the study of ancient texts. To challenge this situation we propose to build a large, representative and balanced corpus of Medieval Latin texts composed between 500 and 1500 AD all across Europe. The corpus will be annotated with PoS, lemma, time and place labels and enriched by linking it closely to a collection of dictionaries and encyclopaedias. For both textual and lexicographical resources, tools allowing efficient statistical analysis and data visualisation will be developed, aimed at revealing cultural and societal patterns that are still to be discovered from the Latin words.

Tables des matières

I. ARTICLES

  • SMIRAGLIA P., POLARA I., DE PRISCO A, Latinitatis italicae medii aevi lexicon
  • DUFOSSÉ C., Théories et vocabulaire de la vision dans les mondes grec et latin du IVe au XIIe siècle
  • BOBRYCKI S.,Translation, repurposing, and misunderstanding from Egypt to Rome to Ravenna : φορεῖον – phoriumfuribum
  • SIVO F., Un neologismo in Rodolfo Tortario ?
  • DELMULLE J., Sur une acception médiévale du lat. locusta désignant une herbe sauvage comestible
  • ŠEDINOVÁ H., Incendula or monedula ? An Enigmatic Bird Name in Medieval Latin-Written Sources
  • NOWAK K., Tempus in Polish Medieval Latin. A conceptual metaphor approach
  • MICHEL N., Diffusion et réception du Somnium morale Pharaonis de Jean de Limoges : pour une meilleure connaissance des pratiques dictaminales

 

 

II. ACTES

 

Il latino nei documenti privati dell’Italia medievale (secoli X-XII). Università di Verona, 29 settembre 2016, a cura di Antonio DE PRISCO

  • STELLA F., Premessa
  • SORNICOLA R., L’analisi morfosintattica dei documenti italiani altomedievali, tra testimonianze della cultura scritta e riflessi degli usi parlati
  • BON B., Le Novum Glossarium Mediae Latinitatis et les sources documentaires
  • BARBIERI E., Novità lessicali nel latino dei documenti privati della Lombardia medievale
  • BASSETTI M. Novità lessicali nel latino dei documenti privatidel Veneto medievale (secoli X-XII)
  • BARTOLI E., Novità lessicali nel latino dei documenti privati della Toscana medievale (secoli X-XII). Qualche sondaggio
  • BARTOLA A., Novità linguistiche nella documentazione privata romana dei secoli X-XII. Osservazioni sul lessico della produzione del sale
  • DE PRISCO A., Novità lessicali nel latino dei documenti privati della Campania medievale. In margine ai volumi X e XII del Codex Diplomaticus Cavensis
  • CORDASCO P., La lingua nei documenti pugliesi dei secoli X-XII : una movimentata continuità

 

 

III. CHRONIQUES ET COMPTES RENDUS

  • BARTOLA A., Cronaca degli avvenimenti italiani : 2015
  • RZEPIELA M., Chronique polonaise
  • GUERREAU-JALABERT A. (ed.), Nouvelles du « Dictionnaire de latin médiéval »
  • BON B., Towards Innovative Resources for Medieval Latin
  • ELFASSI J. : Anne GRONDEUX (éd.), L’activité lexicographique dans le haut Moyen Âge latin. Rencontre autour du Liber Glossarum (suite) = Dossiers d’HEL 8, 2015
  • DUPLESSIS F. : Thierry of Chartres, The Commentary on the De arithmetica of Boethius, ed. Irene CAIAZZO
  • BESSON G. : Dominique BARTHÉLEMY – Rolf GROSSE (éd.), Moines et démons. Autobiographie et individualité au Moyen Âge (VIIe-XIIIe siècle)
  • MAÎTRE C. : Gunilla IVERSEN, Corpus Troporum XII, Tropes du Gloria
  • ELFASSI J. : Maurilio PÉREZ GONZÁLEZ, Scripta philologica de media latinitate hispanica. Estudios sobre el latín medieval hispánico reunidos con ocasión de su 70o cumpleaños
  • DELMULLE J. : Alessandra BUCOSSI – Erika KIHLMANN (éd.), Ars edendi. Lecture Series, vol. II
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